Elections législatives et locales : l’UMP prend le départ avec 27 candidats et 22 listes

Vendredi 30 Juin 2017 - 15:08

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Le président national de l’Union pour un mouvement populaire (UMP), Digne Elvis Girel Okombi Tsalissan a indiqué le 30 juin à Brazzaville, au cours d’une conférence de presse, que son parti a aligné vingt-sept candidats aux législatives et vingt-deux listes aux locales dans dix départements sur douze que compte le Congo.

L’objectif de l’UMP et des partis du Centre, a-t-il déclaré, est de constituer un groupe parlementaire des députés se réclamant du président de la République, Denis Sassou N’Guesso. Il s’agit, a-t-il renchéri, de bousculer des codes politiques de manière à ce que les extrémistes soient remplacés par des modérés des temps nouveaux.

« La construction d’un avenir rassurant pour tous et la recherche des solutions aux problèmes de la cité, du bien-être individuel et collectif des Congolais exige la constitution d’un nouveau consensus qui fasse appel aux nouveaux mécanismes de solidarité. Un avenir qui tient compte de nouvelles règles d’un développement plus adapté à notre contexte économique, social et socio-culturel », a-t-il précisé.

Digne Elvis Okombi Tsalissan a annoncé que, seuls les partis du Centre sont à mesure de traduire dans les faits le paradigme énoncé ci-dessus. « C’est au Centre qu’il faut construire l’autonomie du citoyen qui est aussi celle de l’individu et du développement de ses capacités. Le Centre a la meilleure réponse à donner pour défendre nos solidarités et dépendances afin de développer notre autonomie qui est loin du chacun pour soi et du chacun pour son camp », a-t-il expliqué.

Abordant le point sur le manque de cohésion au sein de la majorité présidentielle, un journaliste a voulu en savoir plus sur le fait qu’Elvis Okombi Tsalissan est candidat dans la circonscription électorale de Ngo (Plateaux) avec Auguste Célestin Gongarad Nkoua, président d’une formation politique membre de la majorité présidentielle, le président de l’UMP a simplement indiqué que des combinaisons n’ont pas été bien faites au niveau de cette plateforme politique. Des cas analogues, a-t-il renchéri, sont constatés dans plusieurs circonscriptions électorales sur l’ensemble du territoire national.

« Nous avons pensé, bien avant les consultations électorales, à la réorganisation de cette plateforme politique. Nous avons remis le projet au Parti congolais du travail (PCT), formation locomotive de la majorité présidentielle. Rien n’a été fait. Nous pensons qu’après les élections, nous relancerons ce projet. On tient à le réaliser avec ou sans le PCT », a martelé le président de l’UMP.

Il est temps, a-t-il déclaré, de réorienter la politique congolaise comme cela se passe aux Etats-Unis d’Amérique avec l’élection de Donald Trump et en France avec l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron entrainant de facto la déclinaison des partis politiques traditionnels.

Le moment est arrivé, a-t-il poursuivi, de construire le Centre politique congolais qui devrait être une véritable force de proposition, de modération, du consensus social et un plateau de solidarité plus constructive.

« C’est pourquoi il n’y a pas d’autre choix que de créer en faveur du Centre des conditions d’un avenir gouvernemental et parlementaire pour que la République remporte enfin la bataille sur les extrémismes, les radicalismes et les replis sur soi », a-t-il conclu.    

 

 

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Elvis Girel Okombi Tsalissan au centre en cravate rouge

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