Elections :les observateurs de la CEEAC renforcent leurs capacités en matière électorale

Lundi 27 Avril 2015 - 16:15

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Plus d’une quarantaine d’observateurs électoraux venus de neuf États de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), prennent part du 27 au 30 Avril à Brazzaville, à un séminaire de renforcement des capacités en matière électorale.

Organisé par le secrétariat général de cette institution,  cet atelier  concerne  toutes les personnes impliquées  dans les processus électoraux dans  les Etats membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, depuis le vote jusqu'à la publication des résultas, en passant par le dépouillement.

 Au cours de ce séminaire, il sera question   de visiter tous les textes et instruments juridiques internationaux qui fondent l’activité électorale dans la sous-région. « Nous allons partager les connaissances, les pratiques  des uns et des autres parce que la plupart des personnes qui sont en séminaire ont des responsabilités en matière électorale dans leurs pays », a déclaré le chef de l’unité électorale de la CEEAC, Pierre Siméon Athomo-Ndong.

«  La communauté a d’autre part  intérêt à faire jouer son droit d’appréhension en formant elle-même ses propres observateurs internationaux qui ne répondent pas devant les autorités de leurs Etats mais devant le secrétariat général », a ajouté ce dernier.

 Il s’agira également   d’impliquer ces observateurs  dans la conduite des futures élections, à travers une observation structurée, impartiale et crédible de toutes les étapes du processus électoral,  de les  doter des  capacités techniques nécessaires afin qu’une fois déployés lors  d’une mission d’observation électorale, ils soient à même d’en observer le déroulement comme le prescrit leur déontologie, de recueillir éventuellement les résultats et de les porter à l’opinion.

Il s’agira en définitive  de  se partager exactement les mêmes normes en matière d’observation électorale afin de pouvoir permettre au secrétariat général d’avoir plus d’emprise sur ses propres observateurs, lesquels devront désormais parler non plus au nom de leurs États, ni en se fondant sur leurs convictions politiques ou religieuses mais sur la base des normes de la communauté pour la crédibilité des élections.

Ouvrant les travaux,  le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, Séraphin Ondélé a invité les participants à insister aussi  sur la dimension éthique, en se gardant de déclaration tapageuse parfois farfelue mais surtout en évitant soigneusement d’aliéner la liberté d’observation, et même  l’indépendance absolue de ce qu’est l’observation électorale  en demandant ou en exigeant de l’administration électorale ou du ministère de l’Intérieur, de payer quoique ce soit en retour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

photo de famille des participants