Élections locales : Philippe Mvouo rappelle certains principes aux médias

Jeudi 11 Septembre 2014 - 19:00

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

En vue de prévenir une campagne électorale apaisée, impartiale, respectueusement des règles éthiques et déontologiques, le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), Philippe Mvouo, a rappelé, le 11 septembre, aux acteurs impliqués dans le processus électoral les directives pour une  couverture médiatique saine.

C'est en effet ce vendredi 12 septembre que la campagne s'ouvre sur l’ensemble du territoire national. Face au président du CSLC, des responsables des partis et associations politiques, les responsables des médias publics et privés et les représentants de la société civile.

Il a été question  pour le président du CSLC de rafraîchir la mémoire des acteurs impliqués dans le processus électoral, en leur rappelant qu’en période électorale, les professionnels de l’information et de la communication doivent promouvoir le principe d’égalité entre les candidats en respectant le temps de parole et d’antenne des candidats et  de ceux qui les soutiennent. À cet effet, les radiodiffusions et les télévisions sont tenues d’accorder à toutes les listes de candidats, le même temps d’antenne pour des émissions en accès direct sur une base égalitaire et non discriminatoire. Le temps d’antenne attribué à chaque liste de candidats devra être suffisant pour permettre de faire passer le message. Les émissions en accès direct doivent être diffusées aux heures réputées de grande écoute.

Pendant la campagne électorale, les radiodiffusions et les télévisions doivent respecter le principe du droit de réponse. À ce titre, pendant toute la campagne électorale, la diffusion d’un message mettant en cause une liste de candidats, donne lieu à un droit de réponse. La demande de l’exercer doit être présentée dans les vingt-quatre heures suivant la diffusion du message contenant l’imputation qui la fonde.

Le CSLC établit un décompte du temps d’antenne et du temps de parole des candidats et de ceux qui les soutiennent. Les services de radiodiffusion et de télévision transmettent au CSLC, pendant la période de la campagne officielle puis chaque semaine, les relevés du temps de parole des candidats et de ceux qui les soutiennent, sur les antennes. Par ailleurs, les services de radiodiffusion et de télévision doivent faire accompagner la publication et la diffusion de tout sondage d’opinion ayant un rapport direct ou indirect avec l’élection, des indications suivantes établies sous la responsabilité de l’organisme qui l’a réalisé : le nom de l’organisme ayant réalisé le sondage ; le nom et la qualité de l’acheteur du sondage ; le nombre des personnes interrogées et la ou les dates auxquelles il a été procédé aux interrogations. En outre, les services de radiodiffusion et de télévision sont tenus de faire assortir la diffusion des images d’archives de la mention « images d’archives » et de la date.

En ce qui concerne les prohibitions ou interdictions, il convient de noter qu’en application des lois et règlements régissant le domaine de la communication et de l’information au Congo, les radiodiffusions et les télévisions doivent, pour toute la durée des campagnes électorales, se proscrire de diffuser toute information qui ne concourt pas à la consolidation de la paix et de l’unité ; de s’interdire toute manipulation de l’opinion à travers les médias ; de s’interdire de diffuser tout propos diffamatoire, mensonger ou injurieux ; de s’interdire l’utilisation de l’effigie du présidentt de la République et les armoiries de la République et de s’interdire toute propagande ou campagne électorale déguisée pendant les trente jours précédents l’ouverture de la campagne électorale officielle et pendant le déroulement du scrutin.  

  

Roger Ngombé