Enfance : Georges Moyen annonce la création d'un observatoire des droits de l'enfant

Jeudi 20 Novembre 2014 - 18:45

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Le ministre de l’Enseignement supérieur, Georges Moyen, a, au nom de sa collègue des Affaires sociales, participé, le 20 novembre, à la célébration des 25 ans de la Convention des droits de l’enfant (CDE) et du lancement du rapport 2014 sur la situation des enfants dans le monde. Le thème retenu pour cet anniversaire est « Chaque enfant compte ». À cette occasion, il a annoncé la création prochaine d’un observatoire de l’enfant et de l’action au Congo. 

« Le Congo honore ses engagements en insérant, au même titre que les autres instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme, la convention sur les droits de l’enfant dans le bloc de constitutionnalité », a indiqué le ministre qui a aussi largement parlé des trois rapports périodiques sur les droits de l’enfant examinés les 13 et 14 janvier.

Le représentant de l’Unicef au Congo, Aloys Kamuragiye, a déroulé les avancées réalisées par le Congo à savoir : la mortalité des mamans qui a diminué de 45 % entre 2005 et 2011 ; celle des enfants de moins de cinq ans soit 42% au cours de la même période ; le pays qui a atteint un niveau d’accès quasi-universel au primaire y compris des avancées législatives notamment l’adoption de la loi de protection de l’enfant. 

Intervenant à son tour, la présidente départementale du Parlement des enfants, Mlle Itoua, a lancé un vibrant appel au gouvernement de rendre plus effective l’application de cette préoccupation liée à la prise en compte des opinions des enfants sur les questions qui les concernent. L'analyse révèle que les enfants de moins de 5 ans au Congo subissent des privations réelles dans les cinq dimensions retenues pour cette tranche d’âge. Il s'agit de la nutrition (43,2%), la santé (31,5%), l’accès à l’eau (40,5%), l’assainissement (l’accès aux latrines) (63,7%) et le logement (21,7%). Ainsi dans les cas des enfants de 5 à 17 ans, les données montrent que ceux-ci subissent des privations dans les cinq dimensions retenues pour cette tranche d’âge à savoir : l’éducation (13,4%), l’information (10,5%), l’accès à l’eau (38,6%), l’assainissement (l’accès aux latrines) (57,5%) et le logement (22%) (….).

Signalons qu’en prélude à cette commémoration, une session avait été organisée le 18 novembre dernier à Brazzaville par le ministère des Affaires sociales en collaboration avec l’Unicef. Destinée aux journalistes, le but de cette rencontre était de susciter la participation active de tous les médias afin qu’ils puissent inciter les gouvernements, le public et la société civile à faire des changements positifs en faveur des enfants.

Guillaume Ondzé