Enjeux politiques : Étienne Tshisekedi prend acte de l’engagement de Joseph Kabila à respecter la Constitution

Mercredi 16 Novembre 2016 - 17:22

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Le discours sur l’état de la nation, prononcé le 15 novembre par le président de la République, n’a pas laissé indifférent le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement qui s’est réuni dans la soirée pour analyser son contenu.

C’est dans un communiqué publié le même jour que cette frange de l’opposition qui a boycotté les assises de la Cité de l’Union africaine ayant abouti à l’accord politique du 18 octobre s’est exprimée. Il s’est, d’emblée, déclaré indigné par « le ton agressif et le caractère non conciliant des propos non conformes à l’esprit d’apaisement tenus par le chef de l’État ». Ce qui, d’après cette plate-forme de l’opposition, «  n’apaise pas les esprits et ne favorise pas la recherche du consensus pour une sortie pacifique de la crise ».  

En outre, Étienne Tshisekedi, président du Conseil des sages et signataire du communiqué, et ses affidés se sont dits convaincus que « seul le dialogue réellement inclusif conforme à la résolution 2277 du Conseil de sécurité demeure la voie indiquée pour mettre fin à l’impasse actuelle » délibérément créée. C’est pourquoi dans l’intérêt supérieur de la nation, ce regroupement politique soutient la médiation en cours de la Cénco et s’y implique avec responsabilité. À cet effet, le Rassemblement en appelle au sens de responsabilité de toutes les parties à ce dialogue « à se ressaisir et à recourir à la finalisation de la mission de la Cénco pour mener le pays à la tenue d’élections apaisées ». 

Enfin, la plate-forme chère à Étienne Tshisekedi a noté avec attention que « se prononçant solennellement sur son sort politique, le président Joseph Kabila reconnaît que celui-ci est réglé de façon satisfaisante par la Constitution et que celle-ci sera appliquée dans toutes ses dispositions ». En d’autres termes, tente de décrypter la plate-forme dans son communiqué, « à l’expiration de son second et dernier mandat, le président Joseph Kabila ne violera pas l’article 220 de la Constitution en ce qui concerne le nombre et la durée du mandat présidentiel ».  

Alain Diasso

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