Enseignement général : des réformes observées dans l’organisation du Bac dit de la « rupture »

Lundi 6 Juin 2016 - 18:45

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Le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, Anatole Collinet Makosso, a visité les 03 et 04 Juin, le pays du nord au sud, sept centres d’examens dans le cadre de la supervision ordinaire des épreuves écrites du baccalauréat général dit « Bac de la rupture ».

Cette année le baccalauréat a été astreint à plusieurs conditions de sécurisation et de réorganisation dans son système de surveillance des épreuves. Les autorités ont veillé à ce qu'il n'y ait pas fuite des épreuves écrites ; elles ont procédé à la suppression des réseaux de tricherie et de l’usage des téléphones portables dans les salles ainsi qu’autour des centres d’examen. Les centres de Mindouli, Loutété, Madingou, Ollombo, Oyo, Owando et Ouesso ont d’ailleurs reçu une visite surprise du ministre de l’enseignement, qui a  fait savoir aux candidats que certains élèves, actuellement, sont mis aux arrêts à la gendarmerie à cause de la tricherie.

Animé par un sentiment de satisfaction pour la réussite de l’organisation de cet examen, le ministre Anatole Collinet Makosso, a indiqué : « Nous avons connu dans le passé des sessions où parfois, il y avait  soit manque de polycopies d’épreuves dans certains centres d’examens, soit des noms des candidats mal écrits ou non figurés sur les listes d’examen. Mais cela n’a pas été le cas cette année dans les centres d’examen visités ».

Un climat de confiance et de sérénité d’autrefois a été de nouveau rétabli dans les centres d’examen grâce à l’œuvre des membres de jurys ; de la direction des examens et concours ainsi que des chefs de centre. «On a réussi cette année à faire en sorte que le secret des sujets soit garanti. Les réseaux sociaux sont interrompus. On peut dire avec beaucoup d’humilité que le baccalauréat s’est bien déroulé sur l’ensemble du territoire. Il faut saluer la conscience collective nationale de l’ensemble des acteurs du système éducatif. Le grand défi qui était le nôtre était : la fuite des sujets, qui hantait nos esprits », a expliqué Anatole Collinet Makosso.

Néanmoins, le ministre a déploré la persistance des groupes minoritaires qui collectent des fonds auprès des familles pour garantir l’admission de leurs enfants aux examens d’Etat. Face à ces comportements inciviques, le ministre a haussé le ton pour rappeler que « l’école n’est ni un marché ni un centre d’affaires. Je suis sûr que les services judiciaires vont bientôt être à leur trousse car nous allons produire un rapport que nous mettrons à disposition de ces services ». A chaque centre d’examen, le ministre a encouragé les élèves à l’effort personnel et à l’obtention des diplômes mérités.

Dans le cadre de la supervision des épreuves écrites du baccalauréat général, l’équipe du ministère de l’Enseignement primaire et secondaire s’est fait assister par un représentant du Premier ministre et des délégués d’associations de jeunesse ainsi que des syndicats d’élèves pour produire des rapports différents. 

Rappelons que le calendrier officiel, du ministère de l’Enseignement primaire et secondaire, prévoit dans deux semaines, la fin des épreuves physiques et sportives (EPS) du baccalauréat général sur l’ensemble du territoire national.

Fortuné Ibara

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