Enseignement général : précisions et avertissements sur les tarifs des examens

Jeudi 6 Février 2020 - 18:30

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Les frais à payer pour les examens, concours et autres opérations étant réglementés, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, a exhorté les responsables d’établissements publics et privés ainsi que d’autres acteurs de la communauté éducative à ne pas tomber dans la concussion en faisant payer aux citoyens plus qu’ils ne devraient.

Conformément aux textes en vigueur, les candidats officiels au Baccalauréat (Bac) paient 5000FCFA, 4000FCFA au Brevet d’études du premier cycle (BEPC), 2000FCFA pour le Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE). Pour le concours d’entrée dans les lycées d’excellence, 3000FCFA. Les candidats libres au Bac 15000FCFA, BEPC 10000FCFA. A propos des candidats officiels, les sujets étrangers paient les mêmes montants. Cependant, les candidats libres n’ayant pas la nationalité congolaise paient 20000FCFA pour le Bac, 15000FCFA pour le BEPC, a rappelé l’inspecteur général de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, David Boke, lors de la présentation de la plate-forme d’inscription aux examens d’Etat en ligne, le 5 février à Brazzaville. « Ces fonds collectés devront être déposés à la direction des examens et concours auprès du seul régisseur lors des inscriptions et non aux tierces personnes », a-t-il précisé.

Pour les taux de déclaration et de délivrance des titres d’admission, c’est 2000 FCFA pour le Congolais et le double pour un sujet étranger. L’authentification et la légalisation des attestations et relevés de notes sont fixés à 1000FCFA pour le Congolais et 2000FCFA pour l’étranger. Il faut souligner que les taux et les opérations ne sont pas détaillés ici de façon exhaustive.  

Les précisions sur les montants valaient bien la peine en cette période de campagne d’inscription. S’adressant aux proviseurs, chefs d’établissements publics et privés, le ministre Anatole Collinet Makosso a souligné que les plaintes se font entendre partout sur les montants exagérés demandés aux familles pour l’inscription aux examens d’Etat. « L’apport additionnel des parents d’élèves ne devrait pas faire l’objet de spéculation et de manipulation ni nous amener à la concussion. Il ne nous appartient pas d’exiger des citoyens plus que ce qu’ils doivent donner », a-t-il déclaré. Les montants qui sont fixés ont fait l’objet d’études en adéquation avec la situation des ménages et l’obligation de l’Etat d’assurer une éducation de qualité à tous, a poursuivi le ministre en précisant qu’il n’a jamais été demandé aux ménages de donner de l’argent aux chefs d’établissements et aux directeurs départementaux pour qu’ils aillent délivrer les diplômes des candidats. « C’est d’ailleurs pour arrêter ces pratiques et toutes les spéculations que nous avons mis en place cette plate-forme d’inscription en ligne des candidats aux examens d’Etat », a fait savoir Anatole Collinet Makosso.

Selon le ministre, avec cette technologie, l’année prochaine, le candidat n’aura plus besoin de venir forcément délivrer son diplôme à la direction des examens et concours.  Les dispositions vont être prises pour que les diplômes soient vérifiés depuis Brazzaville.

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Le ministre Anatole Collinet Makosso s'adressant aux proviseurs et chefs d'établissements publics et privés

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