Enseignement primaire et secondaire : 500 enseignants en formation dans le domaine des TIC et TICE

Lundi 4 Juillet 2016 - 20:00

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, a lancé le 4 juillet, en sa qualité de président de la Commission nationale congolaise de l’Unesco, le projet de formation en présentiel et à distance de 500 enseignants du primaire et du secondaire aux Technologies de l’information et de la communication (TIC), et aux Technologies d’information et de la communication en éducation (TICE).

Financé par le Fonds en dépôt de la République populaire de Chine à l'Unesco pour le développement du programme intitulé : « Améliorer la formation des enseignants pour combler l’écart en matière de qualité de l’éducation en Afrique, ce projet concerne huit pays dont le Congo, pour lequel la coordination nationale a décidé d'intituler le projet : « Renforcement des capacités des institutions de formation de formateurs et organisation de la formation continue des enseignants du primaire et du secondaire ». L’objectif étant, entre autres, de renforcer les capacités des institutions de formation de formateurs (ENS, ENI Brazzaville, Dolisie, Owando) ; créer deux centres départementaux (Dolisie et Owando) de formation en FOAD (équipés et utilisés) ; renforcer les capacités des superviseurs pédagogiques en ingénierie de la formation. Il devrait aussi permettre de produire et de mettre à disposition du Congo des ressources pédagogiques, rendre effectif la formation continue des enseignants du primaire et du secondaire et faire acquérir de bonnes pratiques relatives à l'intégration pédagogique de la FOAD.

« Une bonne partie du travail a été réalisée même si c'était parfois dans la douleur du fait de la faiblesse du financement et des retards dans l'acquisition du matériel. C'est d'ailleurs ce qui explique qu'aujourd'hui nous visons seulement la formation de 500 enseignants sur environ quinze mille qu'ils sont actuellement. Mais nous espérons que beaucoup d'entre eux se joindront au projet volontairement quand nous aurons mis en ligne les ressources pédagogiques élaborées par notre équipe », a indiqué le coordonnateur du projet, le Prof Jean Goma Maniongui.

Le gouvernement rassure ses partenaires

En effet, la formation lancée à Brazzaville concerne les enseignants du département du Pool ainsi que ceux de la ville capitale. Selon la représentante de l’Unesco au Congo, Ana Elisa de Santana Afonso, les TIC permettent, avec des ressources limitées, d’atteindre rapidement un plus grand nombre d’enseignants. Elle a, par ailleurs, lancé un appel aux partenaires de l’éducation au Congo pour soutenir l’extension du projet à Pointe-Noire et Ouesso. « Un regard sur le futur nous amène à poursuivre le plaidoyer pour que des ressources financières soit allouées pour entamer les formations présentielles des 3 000 enseignants et pour mettre en place un système efficace de formation à distance, qu’intègre également l’apprentissage mobile des enseignants », a indiqué Ana Elisa de Santana Afonso.

Lançant les travaux, le ministre de l’Enseignement supérieur a rappelé que ce projet qui vise le renforcement des capacités des institutions de formation  s’inscrivait dans un des objectifs majeurs du projet du gouvernement. Bruno Jean Richard Itoua a, en effet, rassuré les partenaires que ce projet ne sera pas une espèce de coup d’épée dans l’eau puisqu’il se réalise au moment où l’enseignement supérieur décide de lancer le « Projet TIC-SUP ».

« 500 enseignants formés sur 15 000, ce projet n’atteindra pas son objectif sans un environnement général numérique capable de massifier l’alphabétisation numérique non seulement pour tous les enseignants mais pour tous les autres acteurs de l’enseignement. Le gouvernement veillera à ce que ce projet soit prolongé par un cadre général plus large de développement des TIC et des TICE dans l’ensemble du système éducatif national incluant, au-delà de l’enseignement supérieur, l’ensemble des sous-secteurs », a promis le président de la Commission nationale congolaise pour l’Unesco, également président du comité de supervision du projet.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Le présidium; les participants; crédit photo Adiac

Notification: 

Non