Enseignement professionnel : une reprise non effective à cause du non-paiement des émoluments

Mercredi 13 Avril 2016 - 15:45

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Le non-paiement des émoluments des enseignants vacataires évoluant dans les écoles techniques risque de perturber les examens de fin d’année 2015-2016, a constaté, le 13 avril, le journal Les Dépêches de Brazzaville.

Réunis en assemblée générale, ces enseignants vacataires de l’Ecole nationale moyenne d’administration (Enma) et de l’Ecole normale des instituteurs (Eni) ont décidé de suspendre les cours et toute autre activité pédagogique au sein de ces deux établissements scolaires jusqu’au paiement des arriérés de traitement, les heures supplémentaires y comprises.

Selon certaines sources d’informations, ces émoluments des enseignants sont impayés depuis six années de suite. Et, dans ces écoles professionnelles, le taux d’enseignants vacataires est très élevé. Par exemple, à l’école paramédicale et médico-sociale (Epms) il est de 98%,  tandis qu'à l’École nationale moyenne d’administration (Enma) il s'élève à 51%.   

En raison de l’absence de contrat avec l’État et du caractère aléatoire de leur rémunération, aucun contrôle d’assiduité ne peut être exercé sur ces vacataires et volontaires. Néanmoins en février 2016, un programme de volontariat a été lancé par les autorités avec l’appui du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour permettre de pallier le déficit en enseignants.

Près de trois cents jeunes ont été formés au maniement des programmes scolaires, à la déontologie professionnelle et à la pédagogie générale dans le cadre du plan national de développement.

Toutefois, dans ces écoles notamment à l’Eni, Enma et à l’Epms, l’Etat envisage une réforme totale des programmes afin de revoir leurs contenus, le volume horaire et probablement aussi la durée de la formation dans les différentes spécialités, surtout celles d'infirmière, de sage-femme, d'assistance sanitaire à l’école paramédicale et médico-sociale (Epms).

Rappelons de manière générale que l’admission dans ces trois écoles précitées se fait par voie de concours avec le diplôme de baccalauréat comme niveau requis à l’entrée.

Par ailleurs, les formations professionnelles données dans ces établissements visent à offrir aux apprenants des connaissances théoriques et du savoir pratique nécessaire à l'exercice d'une profession, et les possibilités de s’approprier les compétences ainsi que les qualifications professionnelles dont ils ont besoin pour développer l’esprit d’entreprise et affermir leur goût du travail.

Fortuné Ibara

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