Enseignement supérieur : le Casp revisite ses programmes scolaires

A partir de la prochaine rentrée, des ajustements seront apportés aux programmes scolaires du Casp. Pour ce faire, cinquante-deux experts de l’administration publique, du secteur privé et de l’Université Marien-Ngouabi ont été mis à contribution, du 23 au 27 avril, à Brazzaville, afin d’élaborer de nouveaux programmes.

Répartis en commission, ces experts ont eu pour mission d’harmoniser le programme au titre standard. L’atelier a réuni les commissions statistique-mathématiques-démographie; informatique; économie-comptabilité ; évaluation des projets-planification ; langues-géographie, économie-activités physiques et sportives.

« L’école a été créée en 1983. Les tout derniers programmes, de façon officielle, datent de 1990. Il y a ceux qui datent depuis la création de cet établissement. Même si on a essayé d’adapter les enseignements au standard actuel, il fallait un changement de façon officielle », a souligné le directeur général du Casp, Gaspard Symphorien Mbou Likibi.

Ces réformes ont été initiées pour répondre aux besoins du marché du travail « pour que les diplômés du Casp, étant donné que la Fonction publique n’arrive plus à contenir les finalistes, soient aptes à travailler dans le secteur privé », a indiqué le directeur général de cette école.

Dans cet établissement, impossible de suivre un cursus au-delà de deux ans pour les bacheliers. Pour accéder à une formation supérieure, de niveau ingénieur, les étudiants du Casp doivent procéder par un concours, afin d'intégrer d’autres écoles africaines. Pour faciliter leur réussite à ces concours, cet établissement a enclenché le processus de réformes des programmes d’enseignements, question de les harmoniser au standard d’autres écoles de  la statistique.

« Même si le contexte économique actuel n’est pas favorable, nous devons travailler, parce que notre ambition est de faire du Casp une école de référence,  même si au niveau national elle n’est pas assez connue. Si on commence à rehausser le niveau de formation, cela pourrait aider à la visibilité du Casp tant au niveau national qu’international », a souhaité Gaspard Symphorien Mbou Likibi, sans manquer de souligner l’engagement de la Banque mondiale dans la construction d’un complexe qui abritera l’Institut national de la statistique, ainsi que le Centre d’application de la statistique et de la planification.

Aussi se montre-t-il confiant : « Certainement en 2020 ou en 2021, on sera dans des conditions tout à fait adéquates pour recevoir plus d’étudiants et ouvrir des cycles de niveau supérieur ».