Enseignement technique : une conférence interne consacrée à la gestion quotidienne des établissements

La deuxième conférence des responsables de l’enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi est organisée du 29 au 31 janvier. Elle sera également une occasion pour les participants de débattre des valeurs morales dans l’enseignement ainsi que du modèle économique à appliquer aux établissements de ce sous-secteur. Selon le ministre, un diagnostic de ce sous-secteur a été dressé et une thérapeutique prescrite. « Tout ceci est parfaitement décrit dans le Dostrapoge dont les grandes orientations, reprises dans la Stratégie sectorielle de l’éducation, sont en train d’être mises en œuvre. En dépit de quelques aléas financiers qui ne tiennent pas à nous, on peut estimer être sur la bonne voie pour la refondation du sous-secteur de l’enseignement technique, professionnel et de la formation qualifiante », a souligné le ministre.

Il s’est toutefois félicité de la réforme amorcé pour une redynamisation de l’Onemo. « Les avant-projets de textes de cette réforme sont quasiment prêts. En outre, une priorité plus grande est accordée au dialogue avec les entreprises, soit individuellement soit à travers leurs organisations patronales, et des partenariats se tissent avec des centres de formation comme l’école nationale à vocation sous-régionale (à l’académie militaire Marien-Ngouabi) », a-t-il indiqué. Cependant, les violons sont toujours loin de s’accorder entre les enseignants et le ministère de l’Enseignement technique, professionnel, de la Formation et de l’Emploi au sujet des choix que certains d’entre eux ont froidement faits de refuser de s’approprier la doxa du monde de l’enseignement, de l’éducateur, du formateur, du cicérone de la connaissance et du précepteur en morale et en civisme.

Concernant la rentrée scolaire, en dépit des différents rappels à l’ordre, le ministre a été peiné de constater que des collègues, y compris ceux ayant ou ayant eu qualité d’inspecteur, organisaient le monnayage des inscriptions, encourageaient la passage en classe supérieur d’élèves non-méritants, ordonnaient des transferts illégaux, sollicitaient la corruption et acceptaient même des bakchichs d’enfants, favorisaient la pléthore dans les salles de classe, terrorisaient les collègues qui refusaient de cautionner leurs manigances.

Et Serge-Blaise Zoniaba d’inviter tous les participants à prendre la parole pour des contributions constructives dans la franchise et avec courtoisie. « Nous écouterons une série de conférences dont le but essentiel est de nous donner des éclairages qui seront très utiles dans la conduite des discussions que nous aurons entre nous par la suite », a-t-il conclu.