Fespam : le site de l’Institut Français du Congo prend le relais

Mardi 16 Juillet 2013 - 17:30

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L’affiche du 15 juillet à l’IFC a été un bel exemple de mélange de genres, même si Doudou Copa, le crooner de la rumba congolaise, et l’artiste français Kim n’ont pu être de la partie

La salle Savorgnan De Brazza de l’Institut Français du Congo (IFC) qui a démarré ses spectacles hier, n’a pas désempli. L’éclat de la 9e édition du Fespam qui entrait dans sa troisième journée a rayonné davantage. Les Bantous de la Capitale, l’orchestre légendaire qui porte presque l’âge de la musique moderne congolaise, a prouvé une fois de plus son talent à défier le temps.  

Sur ce même podium, se sont succédé S.O.S Salsa et Pape God pour la partie congolaise, mais également l’ensemble Malawy, l’un des groupes de musique les plus vieux d’Égypte. Avec leur accoutrement cher aux rites Pharaoniques, ces hommes et ces femmes ont su faire consommer leur musique et leur chorégraphie, dispensant ainsi un autre parfum de notes dans ce Fespam qui se déroule si bien.

Alors que le public amoureux de la rumba réclamait Doudou Copa, un autre, plus jeune, attendait Kim, la nouvelle coqueluche de musique Zouk, auteur de chansons à succès comme Mon ami ou Je peux Dead. Mais la chanteuse venait, en effet, d’atterrir à Brazzaville au moment où la soirée se clôturait, révélèrent les animateurs du spectacle.

Heureusement que la passion des spectateurs a été adoucie par le vibrant et étonnant spectacle de « I Dance », le groupe de danse formé de jeunes Congolais, qui s’affirme peu à peu comme le meilleur d’Afrique centrale. 

Quentin Loubou