Festival du film coréen : L'Amiral donne le ton ce mercredi soir à la Halle de la Gombe

Mardi 15 Novembre 2016 - 18:16

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L’ouverture est prévue à 18h00 sous la Grande Halle de l’Institut français de Kinshasa (IF) avec la projection de cette fresque historique sortie fin juillet 2014 qui a battu tous les records en Corée du Sud. C’est le premier des cinq longs métrages à l’affiche de l’évènement qui se tiendra du 16 au 18 novembre.

Un extrait de L’Amiral L’Amiral, réalisé par Kim Han-min, est présenté comme le film sud-coréen le plus vu de tous les temps avec 17,5 millions de spectateurs au box-office. La soirée du 16 novembre, c’est dans sa version en coréen, sous titré en français, qu’il sera vu à la Halle de la Gombe. Le film de guerre qui traite d’un sujet historique, nous renseigne l’IF renvoie les cinéphiles « à la fin du XVIIe siècle au moment où le Royaume de Joseon est sous la menace d’une invasion japonaise. La dynastie s’en remet à l’Amiral Yi, commandant de la flotte royale, qui n’a plus à sa disposition qu’une douzaine de navires pour défendre le royaume contre une flotte japonaise qui en compte plus de trois cents. La bataille de Myeong-Ryang se prépare ».

Quatre films sont programmés les deux autres soirées du Festival du film coréen, à raison de deux la soirée. Savoir aussi qu’il se tiendra par la suite dans la Salle polyvalente de la Halle de la Gombe. Ainsi, celle du jeudi 17 novembre débutera à 17 h00 avec un drame d’Im Kwon-taek qui nous ramène au XIXe siècle. Dans Ivre de femmes et de peinture, sorti en 2002, il est question de l’histoire de Ohwon Jang Seung-Up, un artiste peintre coréen né en 1843 et disparu en 1897. Il est connu, nous dit-on, « non seulement pour son art qu’il maîtrise à la perfection mais également pour son mode de vie libertin, son excentricité et son amour immodéré de l’alcool ».

Cette seconde soirée du Festival va s’achever avec de la science-fiction. Annoncé pour 19 h 30, The Host est une réalisation de Bong Joon-ho qui date de 2006. Pour cette fois, le récit a pour décor Séoul, de nos jours. « Sur les bords du fleuve Han, les cinq membres de la famille Park coulent des jours paisibles autour de leur petit snack. Jusqu’au jour où, des profondeurs du fleuve, surgit une créature terrifiante et inconnue qui sème la mort et la désolation. Avant de replonger, elle s’empare de la petite dernière de la famille et l’entraîne avec elle », indique l’agenda culturel de l’IF.

Encore du Bong Joon-ho La pochette du DVD de Kundo

Le réalisateur Bong Joon-ho va revenir la troisième et dernière soirée avec une autre fiction intitulée Transperce neige. La première projection du vendredi 18 novembre prévue à 17h 00 porte sur ce film plus récent que les précédents, il date de 2013. Ici, il s’agit plutôt d’une projection dans le futur, plus précisément en 2031 dans une nouvelle ère glaciaire. Le récit se déroule autour des « derniers survivants qui ont pris place à bord du Snowpiercer, un train gigantesque condamné à tourner autour de la Terre sans jamais s’arrêter. Dans ce microcosme futuriste de métal fendant la glace s’est recréée une hiérarchie des classes contre laquelle une poignée d’hommes entraînés par l’un d’eux tente de lutter, car l’être humain ne changera jamais… ».

La clôture du Festival du film coréen s’opérera avec Kundo. Cette aventure programmée à19h30 à la suite de la fiction susmentionnée est une réalisation signée Yun Jong-bin. Film de samouraï coréen, avec une ambiance très western, Kundo a pour tableau « un monde de désolation où les puissants oppriment les faibles et où les riches exploitent les pauvres, la révolte se fait pressante. Mais les mauvaises récoltes amènent les nobles et les fonctionnaires corrompus à outrepasser les limites, obligeant le peuple à s’insurger. Dès lors, ceux qui sont capturés sont exécutés. Les autres fuient dans les montagnes où ils deviennent des hors-la-loi prêts à se battre pour rétablir la justice ». Tenu pour l’une des pépites du cinéma asiatique, le film vaut assurément le détour tout comme l’ensemble de la programmation.

 

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Photo1 : Un extrait de L’Amiral Photo2 : La pochette du DVD de Kundo

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