Festival : Mbonda Elela envisage de nouveaux horizons pour les musiciens

Samedi 21 Mai 2016 - 18:18

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Avant d’en arriver à la grande fête qui rythmera le pouls de la ville les 28 et 29 mai, la quatrième édition du rendez-vous international dédié aux percussions annonce la couleur avec un atelier de formation du 23 au 26 mai au Centre Wallonie-Bruxelles.

Un extrait du spectacle de Sango Mbonda lors de Mbonda Elela 2Il est clair que si l’atelier est destiné aux managers culturels, la session de formation durera quatre jours, soit du 23 au 26 mai, il sera aussi d’un réel intérêt pour les étudiants de l’Institut national des arts (INA). Savoir ici que la rencontre prévue dans les locaux du Centre Wallonie-Bruxelles de 10h à 16h est ouverte « aux jeunes managers culturels qui veulent accompagner les carrières des musiciens ». Tenue pour nouvelle expérience, l’initiative du Festival Mbonda Elela vise un objectif bien louable. Savoir qu’avec cette organisation, il est envisagé « d’apporter une plus-value aux groupes musicaux qui ambitionnent de changer les méthodes de travail pour une visibilité encore plus accrue sur le plan national et international ».

C’est donc là l’une des grandes ambitions que nourrit le Festival international de percussions Mbonda Elela qui se tiendra cette année sous la coordination du Pr Yoka. Ainsi, avant d’en arriver à la grande manifestation du week-end prévue dans l’enceinte de l’Académie des beaux-arts, la 4e édition pose déjà son décor. L’atelier organisé en marge de la grande manifestation rappelle que l’évènement se veut plus qu’une simple rencontre festive. Mbonda Elela est aussi, rappelle-t-on, « un cadre d’échanges culturels et d’expériences professionnelles basées sur le respect mutuel entre artistes percussionnistes du Nord et du Sud » que coordonne cette fois le directeur général de l’INA.

La fête des percussions souhaite contribuer à un meilleur devenir des acteurs musicaux. En effet, si de par sa portée internationale elle a réussi jusqu’ici à réunir des groupes du continent mais aussi d’Occident, elle espère aussi réussir à attirer le regard vers ceux du pays, quitte à les outiller de sorte à les rendre éligibles pour des prestations en terres étrangères par delà le continent. En effet, si la France, l’Italie, l’Espagne, le Mali, la Côte d’Ivoire et le Congo-Brazzaville seront de la partie au Festival de Kinshasa, quoi de plus naturel que le savoir-faire de la ville s’exporte aussi vers ces autres horizons, surtout que c’est connu, la République démocratique du Congo reste un pays où la diversité culturelle n’est plus à prouver et dont la vivacité est des plus remarquables.

Mbonda Elela se réjouit du fait que les acteurs culturels inventent, créent et arrivent à faire consommer leurs créations, souvent d’une rare fécondité. Et ce il faut le souligner, « toutes disciplines artistiques confondues ». S'ils y parviennent au niveau local et hors des frontières nationales, il est au regret de constater cependant que jusqu’ici, « cette diffusion ne se fait pas de manière professionnelle ». Aussi, l’atelier organisé sous ses auspices semble une occasion de réfléchir sur la manière adéquate d’y remédier.

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Un extrait du spectacle de Sango Mbonda lors de Mbonda Elela 2

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