Fête du 14 juillet à Pointe-Noire : Jean Luc Delvert appelle la communauté française à l’unité et à la solidarité

Le 14 juillet de cette année étant placé sous le signe de la jeunesse et de la lutte anti-terroriste et, comme l’a indiqué Jean Luc Delvert dans son mot (suivi des hymnes nationaux du Congo et de la France), la première priorité au plan consulaire étant la sécurité des Français, sur le lieu de la soirée où des mesures ont été prises.

Estimant que la fête nationale est un moment où s’exprime avant tout l’unité nationale, Jean Luc Delvert a appelé ses compatriotes à la solidarité et à l’union des forces : « Plus que jamais, notre communauté a besoin de solidarité ; parce que c’est ainsi que nous surmonterons les difficultés et les défis qui se posent à nous ; l’heure est à l’union de nos forces ».

Pour ce qui est de la jeunesse, le consul s’est dit fier des résultats des élèves du lycée Charlemagne. En effet, un taux de 100% de réussite au baccalauréat avec un nombre très important de mentions et des orientations post-bac exceptionnelles ont été enregistrés dans cette école française.    

La conjoncture économique actuelle étant caractérisée par la chute du prix des matières premières dont les conséquences négatives au niveau socio- économique  sont visibles au Congo, en particulier à Pointe-Noire son poumon économique, Jean-Luc Delvert a  souligné: « en tant que partenaire de premier plan, unie au Congo par les liens de l’histoire, par la culture et par la langue, la France porte une attention particulière à ce qui le touche ». Cette conjoncture est aussi la cause de départs d’une partie des 4700 français (soit les deux tiers de la communauté française au Congo) inscrits au consul général de France.

Dans son mot, le consul a fait un bilan des actions de la France au Congo, particulièrement à Pointe-Noire. Des actions qui concernent les domaines politique, économique, social et culturel. Cela, à travers des institutions telles que : l’AFD (Agence française de développement), l’Institut français du Congo, le Samu-social, le lycée charlemagne. «Notre relation avec le Congo est forte et elle reste en toutes circonstances. Notre dialogue ne s’est jamais interrompu. Il se poursuit », a-t-il confié.

Par ailleurs, évoquant l’accompagnement du développement économique du pays par les entreprises françaises implantées  au Congo depuis des nombreuses années il a indiqué : « nos entreprises veulent être confiantes dans l’avenir du Congo. Elles ont besoin en retour que cette confiance se manifeste envers elles. Et la confiance, c’est le respect  des règles, le respect de la loi, c’est le respect des échéances. C’est l’appréciation pragmatique et réaliste des difficultés auxquelles elles font face. C’est enfin et avant tout, la consolidation d’un écosystème économique juste et respectueux des règles de la libre concurrence. (…)  Ce climat de confiance et de sérénité est nécessaire pour que se développe encore les relations économiques entre le Congo et la France, relations qui ne cessent de progresser ».

Il a informé l'auditoire de l’augmentation de 13% de leurs exportations depuis deux ans, hissant ainsi le Congo au 1^er rang de leurs clients en Afrique centrale et au 5^e rang au niveau de l’Afrique subsaharienne. Jean Luc Delvert a aussi indiqué que dans cette dernière zone, c’est avec le Congo que la France enregistre son 3^e solde commercial positif. Rappelant les engagements communs des deux pays en matière de lutte contre le terrorisme, la piraterie maritime et les défis du changement climatique, le consul a dénoncé le comportement «de ceux qui sur les réseaux sociaux alimentent les controverses infondées, diffament responsables et opérateurs économiques et, parfois même, appellent à la violence».

Les ressortissants français, les Congolais et autres ont  ensemble célébré la fête du 14 juillet à la faveur d'une soirée animée par des artistes congolais et rehaussée de la présence de plusieurs autorités notamment : Alexandre Honoré Paka, préfet du département de Pointe-Noire, Fidèle Dimou, préfet du département du Kouilou, Roland Bouiti Viaudo, président du conseil départemental et municipal et maire  de Pointe-Noire,  Yves Fernand Diokouandi, maire de la ville de Dolisie et Jean Ollessongo Ondaye,  commandant de la zone nationale de défense n° 1. Le tout sur le site pavoisé, entre autres, des drapeaux de la République française.