Fête du 1er mai : la CSC réaffirme son combat pour la défense des intérêts des travailleurs

Mardi 1 Mai 2018 - 15:00

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La plate-forme syndicale a réitéré son engagement dans une déclaration publiée le 30 avril, à Brazzaville, par son secrétaire général, Daniel Mongo.  

La Journée internationale des travailleurs, a expliqué Daniel Mongo dans sa déclaration prélude à la commémoration de l'événement, ne se limite pas qu’à la jouissance. Elle est plutôt, a-t-il indiqué, celle de l'action et de la lutte dans l’esprit, pour la résolution des problèmes sociaux.

Aussi la Confédération syndicale congolaise (CSC) revendique-t-elle la publication du nouveau code du travail et du nouveau statut général de la Fonction publique, l’harmonisation des montants des allocations familiales entre les enfants des travailleurs régis par le code du travail et ceux des agents de l’Etat.  

La réduction du poids fiscal sur les salaires qui menace le pouvoir d’achat des travailleurs et des fonctionnaires, le paiement des restes des droits des ex-travailleurs de l’Office national des postes et télécommunications et bien d’autres font également partie des préoccupations de la centrale syndicale.

La CSC demande, en outre, au gouvernement de prendre les dispositions dans le traitement des dossiers des retraités. « Leur situation devient une question de santé publique au regard des décès massifs dans le monde des retraités », a-t-il déploré.   

Outre ces revendications, la centrale sollicite la création des conditions de développement inclusif et de bonne gouvernance, la prise des mesures nécessaires pour la réduction effective du train de vie des institutions de la République et de leurs animateurs, l’emploi des cadres compétents pour l’amélioration de la qualité des services, le renforcement des contrôles dans les lieux de travail, des émulations en vue de susciter la compétitivité et la productivité.

Aux entreprises régies par le code du travail, la CSC les appelle à honorer leurs engagements vis-à-vis de la Caisse nationale de sécurité sociale afin de pérenniser le paiement des pensions à la date échue. Les chefs d’entreprise doivent aussi respecter les droits des travailleurs et des syndicats au sein de leurs entités professionnelles.   

En ce qui concerne les engagements, la CSC entend défendre les acquis sociaux des travailleurs, notamment l’intégrité des salaires et autres acquis comme la valeur du point d’indice des fonctionnaires. Elle s’impliquera également dans le recrutement du personnel enseignant.

La centrale syndicale a, par ailleurs, déploré les sanctions arbitraires des délégués du personnel et responsables syndicaux dans les entreprises ainsi que l’exclusion des partenaires sociaux dans la recherche des solutions concertées à la crise économique et financière du pays.

Notons qu'après la lecture de cette déclaration, les membres de la CSC ont été édifiés sur les résultats du dialogue social national organisé le 17 avril, à Brazzaville. Le compte rendu de ses assises a été fait par le deuxième secrétaire, Gilbert Sédar Andzouana.  

  

 

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

Daniel Mongo rendant publique la déclaration de la CSC à l'occasion de la journée du 1er mai (Adiac)

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