Fête du 1er mai : les travailleurs invités à demeurer en ordre de bataille contre la crise économique

Mardi 1 Mai 2018 - 18:05

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Dans une déclaration rendue publique le 1er mai au Palais des congrès de Brazzaville, le vice-Premier ministre en charge des questions du travail, Firmin Ayessa, a, entre autres, rappelé les valeurs du travail et les avancées enregistrées ces dernières années.

Le monde entier a célébré, le 1er mai, la Journée internationale des travailleurs. Au Congo, l’événement est fêté dans un contexte économique marqué par la crise et des tensions sociales dans plusieurs administrations publiques. Appréciant à sa juste valeur la contribution des partenaires sociaux à l’entreprise de restauration des équilibres socioéconomiques du pays, le gouvernement a salué leur capacité de compréhension qui n’a d’égal que leur sens élevé de patriotisme. Surtout en cette période difficile que traverse le Congo. C’est ainsi qu’il a exhorté les travailleurs à demeurer en ordre de bataille contre un ennemi commun : la crise économique. 

« Le gouvernement vous exhorte, vivement, à garder ce cap d’esprit de responsabilité. De même, déterminé à trouver des solutions idoines aux attentes légitimes du peuple, le gouvernement lance un appel aux travailleurs afin qu’ils aient toujours pour fidèles alliés : le culte de travail, la discipline professionnelle ; la quête de l’excellence, le sens du service et de l’intérêt général, le devoir de solidarité patriotique ; la rupture définitive d’avec les comportements déviants et pervers en milieu du travail, notamment la paraisse et l’indiscipline », a invité le vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique, de la réforme de l’Etat, du travail et de la sécurité sociale.  

Firmin Ayessa a également saisi cette occasion pour réaffirmer l’attachement du gouvernement et des partenaires sociaux aux vertus du dialogue social. Car sans stabilité sociale durable, a-t-il souligné, tout effort de développement et toute œuvre de construction nationale sont simplement voués à l’échec. « Face aux immanquables aspérités qui jonchent le monde du travail, face aux écarts récurrents qui existent et existeront toujours entre la demande sociale et l’offre sociale, il est, en effet, de bonne doctrine que le dialogue social, à tous les niveaux, demeure au cœur du dispositif de prévention et de règlement des conflits de travail dans les administrations, les établissements publics et les entreprises », a le vice-Premier ministre, précisant que la sauvegarde de l’outil de travail devrait être une préoccupation communément partagée.

Il a, par ailleurs, rappelé qu’au Congo le travail et les travailleurs n’ont connu de significatives avancées et ne se sont particulièrement émancipés que lorsque les pouvoirs publics et les syndicats se sont mis ensemble pour réfléchir et agir dans le bon sens de l’histoire. « Que de luttes menées, que d’obstacles surmontés pour que les travailleurs congolais acquièrent la dignité de leurs droits devenus désormais inaliénables ! », s’est-il exclamé.

En effet, parmi de nombreux droits conquis et acquis par les travailleurs congolais, il a cité la non-discrimination salariale entre les travailleurs qu’ils soient hommes ou femmes. « Le droit étant qu’à travail égal, salaire égal. Chers amis, croyez-moi, il n’en est pas ainsi sous tous les cieux et dans tous les pays. Nous voici aujourd’hui encore et toujours ensemble. Le souhait ardent du gouvernement est que nous le demeurions, surtout lorsque la réflexion et l’action sociale nous le commandent. Je vous invite à ne jamais baisser garde contre les antivaleurs en milieu professionnel », a conclu Firmin Ayessa dans une salle bien remplie.

Notons qu’avant de rendre publique la déclaration du gouvernement, Firmin Ayessa a réceptionné les messages des trois centrales syndicales les plus représentatives (CSTC, CSC et Cosylac), délivrés à l’occasion de cette journée.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Le vice-Premier ministre entouré de son directeur de cabinet et des représentants des syndicats ; une vue de la salle/Adiac

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