Fête nationale du 15 août : une occasion propice pour apprécier et raffermir les relations avec d’ autres États

Vendredi 12 Août 2016 - 14:15

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La fête nationale tournante de l’indépendance, rituel de toutes les années depuis 2004 dans le Kouilou a toujours été, non seulement un moment de réjouissances populaires des filles et fils du Congo dans leur pays et à l’étranger. Elle est aussi une occasion d’apprécier l’excellence des relations qui existent avec d’autres nations.

Du Kouilou à la Lékoumou, en passant par la Likouala, la Cuvette, les Plateaux, le Pool, bref, dans chaque département qui a accueilli l’organisation de la fête nationale, le Congo a davantage ressenti l’estime d’autres peuples et de leurs dirigeants. Les présidents Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de Guinée Equatoriale, Macky Sall du Sénégal, Idriss Déby Itno du Tchad, Joseph Kabila de la République démocratique du Congo, Ali Bongo Ondimba du Gabon, Eduardo dos Santos d’Angola, Mahamadou Issoufou du Niger, ont souvent honoré de leur présence les festivités. Il faut citer aussi Thomas Boni Yayi du Bénin alors qu’il était encore au pouvoir, et Catherine Samba-Panza, à l’époque présidente de la transition en République centrafricaine, et la liste n’est pas exhaustive. D’autres chefs d’Etat y ont quelque fois dépêché leurs représentants.

L’honneur fait au Congo par les dirigeants d’autres pays qui viennent participer à la fête nationale sur invitation de leur homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso, traduit, à n’en point douter, l’excellence des relations qui lient leurs pays respectifs au Congo. En témoignent les visites officielles ou de travail que certains d’entre eux ont effectuées en terre congolaise à d’autres occasions ou celles que le président du Congo a effectuées dans chacune de leurs capitales.

Au-delà de l’Afrique…

Hors d’Afrique, certains dirigeants qui n’ont pas fait le déplacement pour célébrer les festivités du 15 août des années passées aux côtés de leur pair du Congo, pour raison de calendrier, ont quelque fois témoigné leur solidarité en présentant leurs compliments au peuple congolais et à son président. C’est le cas, par exemple, du président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, et du président de la République populaire de Chine Xi Jiping, pour ne citer que ceux-là.

Dans son message à l’occasion du 53e anniversaire de l’indépendance du Congo à Djambala, Vladimir Poutine appréciait les relations « amicales et constructives » qu’entretiennent le Congo et son pays et souhaitait « la paix et le bien-être au peuple congolais ». Tout proche de nous, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, libellait son message en ces termes : « Je voudrais vous faire part de toute l’importance que j’accorde à l’action que nos deux pays mènent conjointement, sous l’égide de l’Union africaine, pour la préservation de la paix et de la sécurité et la promotion du développement dans notre continent »

Les bons offices du Congo

La position du Congo en Afrique et le rôle qu’il joue dans le règlement de certaines crises, dont celle de la République centrafricaine avec le concours des pays de la sous-région et plus largement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cééac), ainsi que son implication dans la situation en République démocratique du Congo sont souvent salués par la communauté internationale.

S’agissant de la crise centrafricaine, la rencontre de Brazzaville, ayant débouché le 23 juillet 2014 sur la signature d’un accord de cessation des hostilités et des violences, a été considérée comme le premier pas dans le règlement de la crise dans ce pays. Elle a été suivie d’un dialogue inclusif dans les 16 préfectures du pays, puis d’un forum de réconciliation nationale à Bangui.

Brazzaville a eu, avec l’appui d’autres partenaires, après avoir appelé à mettre en œuvre immédiatement et pleinement l’accord conclu, le mérite d’avoir arrêté l’ambition de partition du pays alors prônée par certains belligérants. Ce qui a donné la possibilité aux dirigeants de transition de procéder à la restauration de l’autorité de l’Etat dans les départements et de s’engager progressivement dans la préparation des élections générales qui ont porté Faustin Archange Touadéra au pouvoir. Le Congo ne peut aujourd’hui que se féliciter du retour à l’ordre constitutionnel en RCA.

Le souci de préserver la paix dans la région

Notons en passant que c’est grâce à la médiation du chef de l’Etat congolais que le prêtre polonais, Mateusz Dziedzic, a recouvré sa liberté le 26 novembre 2014, soit six semaines de captivité en République centrafricaine. Il a été officiellement présenté au président de la République, le 28 novembre au palais du peuple de Brazzaville, en marge de la célébration de la proclamation de la République du Congo. Le chef de l’Etat en profitait pour exprimer sa volonté de faire que les innocents dans le conflit centrafricain ne payent pas un lourd tribut. De même, il saluait la volonté et l’engagement du président camerounais, Paul Biya, qui avait créé un couloir de sécurité en faveur des captifs.

Outre la Centrafrique, le président congolais est tout aussi impliqué dans la sauvegarde de la paix en République démocratique du Congo (RDC) et dans la région des Grands lacs. En ce qui concerne ce pays voisin, Denis Sassou N’Guesso s’est montré disponible pour assurer la facilitation dans les concertations nationales réclamées par l’opposition. « Les problèmes de la RDC nous concernent directement. Sollicités ou pas, nous les suivons en permanence. Si les autorités de la RDC souhaitent notre concours, comment pourrions-nous refuser ? », déclarait-il, lors de la visite de travail que le président Joseph Kabila Kabange avait effectuée le 19 juillet 2013 à Brazzaville. « Nous serons toujours disponibles comme nous l’avons toujours été pour l’Afrique. Notre disponibilité est totale », précisait Denis Sassou N’Guesso.

Nestor N'Gampoula, Josiane Mambou Loukoula et Rock Gassakys

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