Filière bois : des vendeurs sensibilisés à la nouvelle règlementation

Samedi 8 Juillet 2017 - 14:00

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Une note circulaire publiée récemment définit les conditions de circulation des bois en grumes et débités issus des permis spéciaux au Congo. Le vendredi 7 juillet dernier, le collectif des scieurs et vendeurs de bois a réuni ses membres pour échanger autour de l’autorisation ministérielle et les questions d’intérêt commun.   

La note circulaire n°0565 du 19 avril 2017 a été prise par la ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, conformément à l’arrêté n°5052 de juin 2007 déterminant les forêts soumises à l’exploitation des bois d’œuvre sur la base des permis spéciaux.

« Je vous rappelle que la circulation des bois en grumes et débités issus des permis spéciaux est libre sur l’étendue du territoire national, sous réserve de présentation par le transporteur des documents », signifiait la ministre dans sa note.

Les scieurs artisans, les commerçants et transporteurs devront désormais posséder un permis spécial faisant office de feuille de route ; une note verbale du directeur départemental de l’économie forestière du ressort du scieur attestant la provenance des bois en circulation et une copie légalisée de l’autorisation de transport délivrée au transporteur.

Quant aux bois importés ou en transit sur le territoire, les détenteurs des bois devront présenter des pièces délivrées par le pays d’embarcation tels que le certificat d’origine ; le certificat phytosanitaire des services zootechniques ; la déclaration douanière et la lettre de voiture.

Malgré ces formalités, l’autorisation ministérielle constitue une bouffée d’oxygène pour les acteurs de la filière bois, qui faisaient l’objet de tracasseries. Pour le président du collectif, Pascal Bakana Dio, cette autorisation va sans nul doute favoriser la relance des activités et offrir de l’emploi. « Pour éviter les tracasseries et assurer la traçabilité des recettes qui en découleront, nous proposons l’installation d’un guichet unique », a lancé Pascal Bakana Dio.

À en croire les dizaines de participants, la note circulaire n’est qu’une étape des mesures d’amélioration de la filière bois. « Il y a encore un chapelet de problèmes à résoudre, à savoir la difficulté d’approvisionnement dans les sociétés locales ; la lenteur dans le traitement des dossiers d’agrément, etc. », a-t-il ajouté.

Notons au passage que la rencontre des acteurs de la filière bois du Congo s’est déroulée le vendredi dernier, en présence de Marcel Nganongo, administrateur-maire de Ouenzé, le cinquième arrondissement de Brazzaville.

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

Les participants lors des échanges

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