Finances publiques : le budget rectifié de l’Etat arrêté à plus de 3.623 milliards de FCFA

Vendredi 5 Août 2016 - 15:45

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Les députés ont examiné et adopté, en séance plénière le 4 août, le budget rectifié de l’Etat exercice 2016 arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 3.623 011.000.000 FCFA contre 3.776 169.000.000 FCFA pour le budget initial, soit une baisse de 5, 6%.

Devant la représentation nationale, le ministre des Finances, du budget et du portefeuille public, Calixte Nganongo a donné les raisons de la révision du budget de l’Etat de l’année en cours, qui se résument pour l’essentiel à la mise en place le 30 avril 2016 dernier d’une nouvelle équipe gouvernementale dirigée par un Premier ministre, chef du gouvernement modifiant en conséquence le dispositif organique et opérationnel de l’action gouvernementale ; l'installation prochaine des conseils consultatifs institués par la nouvelle Constitution qui n’étaient prévus dans la loi de finances initiale, ainsi que la poursuite de l’écroulement des prix du baril du pétrole sur le marché international qui a occasionné une baisse considérable des ressources du pays, rendant difficile, a-t-il dit, l’exécution du budget de l’Etat.

Le gouvernement, a déclaré le ministre des Finances, du budget et du portefeuille public, Calixte Nganongo a pris le soin de retenir les actions majeures à exécuter au cours du second semestre de l’année en cours. Il s’agit notamment : la poursuite des travaux de la municipalisation accélérée dans la Bouenza ; la mise en fonctionnement de l’hôpital Mère et enfant Blanche Gomez, de l’hôpital spécialisé d’Oyo, des hôpitaux généraux de Kinkala et de Madingou ; la mise en exploitation de l’unité de production de Maloukou ; l’ouverture modulaire de l’université Denis Sassou N’Guesso ; l’achèvement de la construction de la route Kinkala-Mindouli ; la mise en fonctionnement des Centres d’éducation, de formation, d’apprentissage pour les métiers du bâtiment, de la maintenance industrielle et des services à Brazzaville et à Pointe-Noire ; la mise en place d’une unité de coordination chargée de suivre la politique publique de la gratuité de certains médicaments et certaines prestations médicales ; la validation du recensement couplé à la biométrie des agents de l’Etat de deux départements pilotes (Plateaux et Brazzaville) avant l’extension dans tous les départements et les ministères ; la consolidation de la pratique du recours aux volontaires de l’enseignement et son extension à l’enseignement technique et professionnel ; la viabilisation de l’Institut de formation technique et professionnel de Loudima ; le renforcement à Brazzaville des activités de collecte et de traitement des déchets ainsi que l’extension de ces prestations à la ville de Pointe-Noire ; la poursuite des opérations d’entretien des 17.300 km de route et l’ouverture de l’Institut professionnel et technologique d’Oyo qui assurera la formation de 3.000 apprenants par an, notamment les élèves ayant échoué au baccalauréat.

Répondant à une préoccupation d’un député désireux de savoir la situation de la dette extérieure du Congo, le ministre des Finances, du budget et du portefeuille publique, Calixte Nganongo a informé les élus du peuple que le Congo vient d’éponger une bonne partie de sa dette auprès des Clubs de Paris et de Londres. Le pays, a-t-il renchéri, ne ploie pas sous le poids de la dette extérieure comme on nous le fait croire sur les réseaux sociaux et l’Internet. C’est une campagne de déstabilisation du pays menée par certains lobbies, a-t-il conclu.

Au cours de la même séance plénière, les députés ont examiné et adopté le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de prêt entre la République du Congo et la Banque africaine de développement relatif au financement du projet d’appui au climat des investissements et à la gouvernance sectorielle forêt/ bois ; le projet de loi autorisant la ratification de la convention des Nations Unies sur les immunités juridictionnelles des Etats et de leurs biens ; le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de coopération  entre le gouvernement du Congo et le gouvernement d’Angola dans le domaine de la marine marchande et le projet de loi portant création d’un établissement public à caractère administratif dénommé Agence congolaise pour la création des entreprises.

 

   

    

 

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Une vue partielle des députés pendant le vote

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