Force montante congolaise : le Comité Talangaï dénonce les arrestations arbitraires

Jeudi 29 Août 2019 - 20:37

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Le Comité de la Force montante congolaise (FMC) du 6e arrondissement a tenu, le 29 août, une assemblée générale extraordinaire, pour scruter la crise qui mine cette organisation de jeunesse. A l’occasion, les jeunes ont fustigé quelques ‘’abus’’ dont leurs cadres seraient victimes ces derniers temps, parmi lesquels des ‘’arrestations injustifiées‘’.

Comment se porte la FMC ? Cette interrogation qui a figuré en ligne de mire du discours liminaire du président du comité de la Force montante congolaise de l’arrondissement six Talangaï, Hermann Koumou Ollessongo, a permis aux jeunes de passer en revue le fonctionnement global de l’organisation de jeunesse du Parti congolais du travail (PCT).

Ils ont, à cet effet, relevé que la FMC traverse une crise profonde et un dysfonctionnement criard qu’ils imputent à la mauvaise gestion de la structure par le secrétariat permanent, soutenu, selon eux, par quelques responsables du PCT. 

Ils ont dénoncé, en premier, le ‘’cumul paralysant’’ des postes par certains de leurs responsables qui, disent-ils, constitue le point d’achoppement d’une crise profonde qui déchire l’organisation depuis plusieurs mois. Ce cumul, ont renchéri ces jeunes, est entretenu et encouragé en violation fragrante des recommandations du 6e congrès extraordinaire tenu en 2011.

« Nous, dirigeants, sympathisants et militants relevant du comité FMC de l’arrondissement 6 Talangai, fief de la jeunesse du PCT, dénonçons avec force les attitudes des membres du secrétariat permanent du PCT et leurs dérives autoritaires, qui soutiennent le cumul paralysant du 1er secrétaire à l’origine de toutes les crises qui sévissent au sein de la FMC », relève le communiqué final des travaux.

Les cadres et militants de la FMC du 6e arrondissement ont surtout décrié les arrestations arbitraires dont certains de leurs camarades auraient été victimes il y a quelques semaines, perpétrées par les services de sécurité. Des interpellations qu’ils qualifient ‘’d’injustes’’ alors qu’ils s’apprêtaient à tenir légalement une réunion de la FMC à la mairie de Ouenzé.

« Nous sommes choqués et ulcérés quand les jeunes de notre organisation commencent à être arrêtés et jetés en prison. Même la jeune militante qui est à mes côtés a eu mal lors de son arrestation. Il était donc impérieux pour nous, le comité FMC du 6e arrondissement de se réunir en assemblée générale pour évoquer toutes ces questions brûlantes qui minent et enfreignent le bon fonctionnement de notre organisation », a réagi le président du comité FMC Talangai, Hermann Koumou Ollessongo, qui a dirigé les travaux.

Ainsi, en vue de mettre un terme à cette crise, ce comité a sollicité l’intervention personnelle du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, président du comité central du PCT, premier membre d’honneur de la FMC, à qui ils ont réitéré leur soutien indéfectible.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

1-Les responsables du comité FMC talangai/Photo adiac 2-Des militants débordant jusqu'à dans la rue

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