Force publique : soixante et un sous-officiers obtiennent le BT2 en administration et finances

Samedi 21 Décembre 2019 - 11:49

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Des sous-officiers gendarmes, militaires et policiers, dont quarante-neuf hommes et douze femmes, ont achevé, le 20 décemebre à Brazzaville, la formation de six mois qui leur était destinée. La cérémonie de clôture a été présidée par le directeur général de l’administration et des finances du ministère de la Défense nationale, Eugène Yves Alain Aymar Mpara, commissaire en chef de première classe.

 

 

Les désormais administrateurs de l’armée ont reçu une formation adéquate en administration et finances, animée par les spécialistes en la matière. Les enseignements ont porté sur deux modules phares, à savoir la gestion comptable et financière et la gestion des ressources humaines. Au terme de la formation, trente et un sous-officiers ont obtenu la qualification en gestion-comptable et financière et vingt-quatre autres en gestion des ressources humaines. Les six sous-officiers stagiaires restants exerçaient déjà dans l’administration de la force publique.

D’après les résultats officiels, tous les stagiaires ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Dans l’ensemble, ils ont obtenu des moyennes allant de 12,58 à 17,36. Parmi eux, les gendarmes ont arraché les plus fortes moyennes. Le major de la promotion a obtenu 17,36 de moyenne tandi que le second gendarme est sorti avec 17,34 de moyenne.

Selon le rapport de stage, la formation avait pour objectifs, entre autres, de permettre aux sous-officiers d’acquérir des aptitudes nécessaires, pour mieux tenir les emplois de fonction administrative et financière, en corps de troupe. Elle visait aussi à préparer ces administrateurs de la force publique à la mise en œuvre des nouvelles procédures en matière de solde, de budget, des comptabilités deniers, denrées et matières, la gestion des effectifs et du secrétariat.

Durant le déroulement du stage, ces sous-officiers ont passé quarante-cinq jours d’instruction militaire. Au cours de cette phase, les enseignements ont porté, entre autres, sur le combat, le tir, l’armement et les transmissions.

« Je suis sorti major de la promotion, c’est une grande satisfaction comme tout soldat qui a réussi avec brio la mission que lui a confiée son chef. A ceux qui n’ont pas été major, je les invite à beaucoup travailler. Le seul secret, c’est d’appliquer les conseils des instructeurs, mais surtout d’être discipliné parce qu’être major n’est pas seulement le fait d’être intelligent, mais surtout d’être discipliné, comme dit un adage que la discipline est la mère des armées », s’est réjoui le major de la promotion.

Ayant participé à cette formation, les femmes ont pris l’engament d’œuvrer aux côtés des hommes afin de contribuer aussi à l’épanouissement de l’armée.

« Nous avons appris, entre autres, la comptabilité, la gestion des effectifs et des deniers de l’armée et comment nourrir les soldats en opération. Si je suis parmi les hommes qui ont mérité, c’est parce que j’ai toujours une devise selon laquelle, si les hommes ont réussi moi aussi je dois faire autant, parce que nous femmes, devons aussi occuper les postes dévolus au hommes », a indiqué l’adjudant Mirphine Atta Mbabé, l’unique femme avoir obtenu la meilleure moyenne.

Firmin Oyé

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