Forêts d'Afrique centrale : bientôt une feuille de route pour une gestion participative

Mercredi 30 Mai 2018 - 16:45

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le ministère de l’Economie forestière, en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), organise, du 30 au 31 mai à Brazzaville, un atelier sous-régional visant à apporter des amendements au document.

La feuille de route dite « de Brazzaville » est composée de sept priorités, à savoir la vision de chaque pays à orienter sa politique de foresterie participative; le cadre institutionnel à mettre en place; le renforcement de capacités des services étatiques; des ONG, y compris l’encadrement des communautés locales et des peuples autochtones; enfin, la gestion adaptative.

« Ce document est un visa pour l’avenir des millions d’habitants qui dépendent des forêts pour leur subsistance. Il arrive à point nommé, d’autant plus que chaque pays de la sous-région accorde une attention particulière à la diversification de son économie et à la résorption du chômage qui touche particulièrement les jeunes », a indiqué la représentante de la FAO, Suze Percy Filippini, avant d’ajouter que l’intérêt que cette feuille de route suscite prouve qu’il y a un besoin réel de réforme au plan national et sous-régional.

La ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, a, pour sa part, rappelé que cette volonté politique des gouvernements d’Afrique centrale s’était rendue manifeste à travers la promulgation de plusieurs textes législatifs et programmes sectoriels, qui réservent une place de choix aux droits et devoirs des communautés locales et peuples autochtones dans la gestion des écosystèmes forestiers dont ils sont tributaires.

Pour ce qui concerne le Congo, de la Constitution aux différents textes législatifs et réglementaires comme les losi portant code forestier; protection de l’environnement;  faune et aires protégées, de même que de nombreuses initiatives lancées, dont le Programme national d’afforestation et de reboisement, accordent une place de choix dans la gestion des écosystèmes forestiers.

« L’année dernière, nous avons réalisé l’évaluation de l’étendue et de l’efficacité de la foresterie participative, avec l’appui de la FAO. Malgré les progrès relativement importants réalisés à ce jour, il y a encore quelques contraintes qui devront être levées », a conclu Rosalie Matondo.

Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

Une vue des participants à l'atelier sous-régional

Notification: 

Non