Formation et recherche en Afrique centrale : vers une harmonisation des visions sur la problématique des doctorats et écoles doctorales

Mercredi 2 Décembre 2015 - 17:15

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La rencontre scientifique de partage d’expériences dans le cadre du Projet validé par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) intitulé « Echanges de pratiques et transfert de compétences autour des écoles doctorales et du doctorat : un projet coopératif au service d’une pédagogie innovante pour la professionnalisation et l’insertion des doctorants », s’est ouverte le 2 décembre à Brazzaville, sous le patronage du ministre de l’Enseignement supérieur, Georges Moyen.

Etaient également présents, les différents recteurs, vice-recteurs et doyens des cinq universités de la sous région région Afrique centrale engagés dans un partenariat dynamique favorisé par l’AUF.

Cette rencontre, qui  durera quatre jours, va permettre aux responsables de parcours des formations doctorales et masters, directeurs de thèse de doctorat et de mémoire de master, encadreurs scientifiques et les doctorants venus de la France, de la RDC, du Gabon, du Cameroun, de la RCA et du Tchad d’initier bien que tard, la réflexion sur les cycles de doctorat et la place des écoles doctorales.

L’allocution du président du Comité local d’organisation, coordonnateur scientifique de la rencontre, la présentation du projet AUF/TCEP-E2D par le point focal Afrique centrale, le Dr Jacqueline Ntsama Atangana, l’intervention du recteur de l’université Marien Ngouabi, et le discours du ministre de l’Enseignement supérieur ont été les temps forts de cette cérémonie.

Dans son discours d’ouverture le ministre de l’Enseignement supérieur a expliqué que la réflexion qui devrait laisser entrevoir les possibilités de l’insertion professionnelle des doctorants face à l’évolution rapide du marché de travail a suscité chez les apprenants un comportement plus positif, notamment un réel engagement sur leurs contributions au développement socio-économique de nos pays.

« Une voie plus autorisée présentera le projet ; ses objectifs, son contenu et ses attentes ; mais nous voudrions dès le départ préciser qu’il s’agit d’un projet initié par l’Université de N’Gaoundéré et l’Université de Poitiers, dans lequel l’Université de N’Djaména et l’Université Marien Ngouabi sont partenaires. Aujourd’hui et à l’étape de Brazzaville, nous ne pouvions pas oublier d’inviter l’Université des Sciences et Techniques, l’Université de Kinshasa et l’Université de Bangui, dans l’espoir que ces universités sœurs y trouvent très rapidement et s’annoncent comme parties prenantes », a précisé le président du Comité local d’organisation, coordonnateur scientifique de la rencontre, le professeur Jean-Maurille Ouamba. Et d’ajouter : « Au-delà de ces trois universités, nous formulons le vœu de voir arriver d’autres universités de la région pour constituer véritablement un projet de la région Afrique centrale et Grands lacs ».

Dans son mot de bienvenue, le recteur de l’Université M arien Ngouabi, a rappelé aux participants l’intérêt du projet. « C’est un projet, a-t-il expliqué, coopératif au service d’une pédagogie innovante pour la professionnalisation et l’insertion des doctorants. Or, cette dynamique très encourageante reflète tout simplement le souci de nos institutions supérieures d’améliorer la qualité de la formation de nos doctorats, ce qui se traduira a cours terme par un relèvement du niveau de la recherche scientifique au grand bénéfice du développement économique de nos pays ».

Intervenant à son tour, le point focal Afrique centrale a rappelé à l’auditoire présent à ses assises qu’il se pose un problème d’inadéquation entre formation et emploi. « Les Etats de manière individuelle, a-t-elle poursuivi, commencent à trouver bien des solutions à ces problèmes d’inadéquation formation-emploi soutenu par des organisations qui viennent en appui de l’enseignement supérieur. Cependant, après avoir été recrutés, ces jeunes doivent  soutenir une thèse de doctorat gage de leur insertion définitive dans le corps ».

Signalons que ce projet est né en 2013 à l’initiative de Mme Jacqueline Ntsama Atangana qui est aujourd’hui devenue Docteur de l’Université de Poitiers (France) et de l’Université de Yaoundé au Cameroun après une thèse de cotutelle internationale entre les deux universités et en partenariat avec l’Institut de recherche géologique et minière du Cameroun.

Guillaume Ondzé

Légendes et crédits photo : 

Les participants

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