Formation : les journalistes outillés sur le genre et les violences sexuellesMercredi 20 Juillet 2016 - 15:14 Trente professionnels des médias, membres du Réseau de journalistes amis de l’enfant (RJAE), ont suivi du 19 au 20 juillet à l’hôtel en Vrac une initiation sur le genre et les violences sexuelles. L'atelier, animé par l'administrateur chargé de la communication pour le développement à l’Unicef, Antoine Kabinga, a été organisé sur l’initiative dudit réseau dirigé par Mme Bibiche Mwika avec l’appui de l’Unicef. L’objectif poursuivi au cours de cet atelier participatif vise à réduire l’impact des inégalités liées au genre parmi les membres de la communauté ou des structures organisées par des professionnels des médias. Cela afin de familiariser la communauté aux concepts de base et des approches pour analyser les rôles, les rapports et les situations dans une perspective du genre; renforcer la compréhension du processus de construction sociale du genre et de son rôle potentiel dans la promotion des valeurs et normes socioculturelles positives; favoriser la compréhension des membres de la communauté des liens existant entre le genre et le développement… Les différents modules développés par le facilitateur, Antoine Kabinga, ont permis aux journalistes de renforcer davantage leurs connaissances sur la question du genre. Le genre, soutient le facilitateur, n’est pas une question qui concerne uniquement les femmes. C'est une compréhension erronée du genre. Il est plutôt, explique-t-il, une construction sociale de rôles entre l’homme et la femme. La question du genre, reconnait-il, est une question de développement, il implique la reconnaissance du travail de la femme en tant qu’actrice de développement. Faisant le parallélisme entre le genre et le sexe, Antoine Kabinga a souligné que le genre est un acquis culturel, il évolue dans le temps et l’espace, il diffère avec les cultures et périodes. Le genre est donc modifiable. Par contre, le sexe est inné et biologique, il est immuable et universel. Pour le facilitateur, le genre doit tenir compte de la participation et de la contribution de la femme. Les violences liées au genre, les causes et les types de violences, les normes sociales sont autant de modules développés par le facilitateur qui a invité les journalistes à développé une communication publique sans stéréotypes. Aline Nzuzi Légendes et crédits photo :Les journalistes en pleine formation Notification:Non |