Formation qualifiante : la BM et le Congo évaluent le PDCE

Mardi 14 Juin 2016 - 17:07

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Dans le cadre du Projet d'appui au renforcement des compétences de l'employabilité, le ministre de l’Enseignement technique, de la formation qualifiante et de l’emploi, Antoine Nicéphore Fylla Saint-Eudes, et une délégation de la Banque mondiale (BM) conduite par son représentant au Congo, Djibrilla Issa, ont passé en revue, le 13 juin, les résultats atteints par ce projet ainsi que les contraintes rencontrées.

D’un montant de 22 millions de dollars, soit près de 11 milliards de FCFA, ce projet avait pour objectif de former environ 15 mille jeunes ayant un baccalauréat, pour qu'ils apprennent des métiers dans le cadre des micro-entreprises et, « le gouvernement souhaiterait passer à l’échelle supérieure, en visant 150 mille au moins que de concentrer les formations à Brazzaville et Pointe-Noire. Ensuite, il faudrait aussi l’étendre sur les autres villes et les autres départements de la République du Congo », a expliqué le représentant de la BM au Congo, Djibrilla Issa.

A l’occasion de cet entretien, Antoine Nicéphore Fylla Saint-Eudes, a fait part à son interlocuteur des orientations stratégiques du gouvernement qui voudrait que la formation professionnelle soit mise en harmonie avec les objectifs de développement du Congo en visant les secteurs d'emplois aujourd'hui et dans l'avenir. Le secteur de la santé avec les hôpitaux qui sont en construction et qui susciteraient des emplois et nombreux techniciens ; le secteurs de l’agriculture, des mines, de l’hôtellerie, etc.

Ce dernier jugeant les retombées de ce projet prometteurs, le ministre a souligné que tous ces secteurs devraient, selon lui, faire l’objet d’une étude spécifique pour connaître les besoins en formation professionnelle, auxquels le gouvernement devra faire face avec ses partenaires. Aussi a-t-il demandé à la BM d’appuyer le Congo dans le domaine de la réflexion, mais aussi pour fournir tout ce qu’il faut en matière de financement et d’assistance technique, « Accroître les compétences pour que ces emplois futurs soient occupés par des Congolais ».

Guillaume Ondzé

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