Formation qualifiante : la FPA contribue à l’évolution scientifique et technologique des jeunes

Samedi 2 Juillet 2016 - 16:30

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Le président de la Fondation Perspective d’avenir (FPA), Denis Christel Sassou Nguesso, a signé le 30 juin, un protocole d’accord avec le ministre de l’Enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes  à l’école supérieure africaine des cadres des chemins de fer.

Cet accord s’inscrit dans le cadre de sa politique de partenariat public-privé. Il fait suite aux échanges entrepris entre les deux parties sur la mutualisation d’activité pour la promotion morale et éthique des jeunes.  

 La cérémonie a été couplée au lancement officiel du programme de formation de cinquante jeunes en électricité. Elle s’est déroulée en présence de plusieurs autorités dont le maire de l’arrondissement III, Poto-Poto, Jacques Elion.

Peu avant la signature d’accord, le chef de département partenariat et coopération, Guy Patrick Massoloka a défini le type de contrat. Selon lui, c’est un contrat gagnant-gagnant qui se capitalise sur les forces, l’expertise et les diverses ressources de chaque partie signataire.

Le partenariat entre les deux parties porte sur les échanges scientifiques et techniques, la recherche au sein des financements, le partage d’informations et d’expérience ainsi que la coopération et la collaboration dans la réalisation ensemble d’activités spécifiques. « Cet accord s’inscrit dans le domaine d’intervention de la fondation dénommée : l’éducation en science écologique et innovation, la formation qualifiante et professionnelle, l'entrepreneuriat et l’insertion socio-professionnelle, le développement personnel et le bien-être, la réflexion et le plaidoyer en faveur des autres groupes », précise Guy Patrick Massoloka.  

L’accord, poursuit-il, prévoit d’intervenir dans les domaines de l’amélioration du système éducatif; du renforcement qualitatif et quantitatif des infrastructures et équipements d’éducation, la promotion de la performance, de l’excellence et de l’innovation dans la structure d’éducation et de formation. La promotion des études et filières scientifiques, l’amélioration des relations entre l’enseignement technique et le milieu socio-économique et bien d’autres.

Autres temps forts de la cérémonie, plusieurs allocutions dont celle du maire de Poto-poto, Jacques Elion. Le maire de Poto-Poto a félicité la fondation pour sa contribution avant d’exhorter tous les acteurs et les bénéficiaires à l’assiduité et à plus d’application dans le travail.

Le président de la Fondation, Dénis Christel Sassou Nguesso a, pour son compte, rappelé la participation de la Fondation dans la formation des cadres, dirigeants, techniciens et ouvriers qualifiés en vue de l’émergence économique du pays.

Parmi les actions figurent l’octroi des bourses d’études aux étudiants des milieux les plus démunis, en début de cette année en cours ; diverses formations des jeunes dans plusieurs domaines dont l’hôtellerie, la restauration et bien d’autres.  Cependant, il a déploré le contrat à durée indéterminée décroché par une douzaine de jeunes sur les 162 formés avec l’appui des Marocains.  

Rappelant l’importance de la fondation à accompagner les jeunes dans la formation professionnelle et qualifiante, Denis Christel Sassou Nguesso a indiqué : « Une formation sans capacité et opportunité de mettre au service de la communauté locale un maximum de savoir et de savoir-faire à peine maîtrisé n’a pas d’intérêt social. La fondation développe sa démarche d’accompagnement sur plusieurs volets : de l’aide à l’obtention des stages de réinsertion socio-professionnelle,  par l’entrepreneuriat et le développement du programme de formation ».  

De son côté, le ministre de l’Enseignement technique, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes apprécie l’initiative de la fondation. Il a cependant  déploré  l’inadéquation entre la formation donnée par le système éducatif et le marché de l’emploi. Selon lui, sur 100% de jeunes,  31% sont au chômage. Le pourcentage des enseignements reçus et leur impact dans le tissu social, montrent que 48,8% des jeunes sortis de l’enseignement technique et 30,8% de l'enseignement professionnel sont au chômage et 30,8%.

Annonçant l’ouverture des centres d’éducation, de formation et d’apprentissage  dès la  rentrée scolaire prochaine, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes a conclu ses propos en ces termes: « Les formations qualifiantes qui se déroulent en six mois et 9 mois seront sanctionnées  par un certificat d’étude professionnel. Tandis que ceux qui opteront pour une formation à longue durée, la formation sera sanctionnée par un certificat d’aptitude professionnelle et d’un brevet de technicien supérieur ». 

Une formation de cinquante jeunes dans l’entrepreneuriat

Selon Denis Christel Sassou Nguesso cette formation s’inscrit dans le cadre de l’entrepreneuriat. Ces jeunes, explique-t-il, seront absorbés dans le projet industriel et bénéficieront de l’appui technique de la société " 3 hommes Energy". La formation est d’une durée de six mois. Notons que le responsable de cette société, Rufin Eugène Onze n’est pas resté indifférent à ce partenariat avec la fondation. En effet, il a assuré que ces jeunes seront beaucoup formés et bénéficieront d’un stage pratique de trois mois. La fin de la formation sera sanctionnée par un certificat. 

 

 

 

 

 

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

1° Échange de parapheur entre le président de la FPA et le ministre de l'Enseignement technique et professionnel; 2° Photo de famille avec la première vague des jeunes en formation dans la filière électricité / Photos ADIAC

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