Forum du cinquantenaire des Jeux Africains : un film émouvant et un programme alléchant

Mercredi 2 Septembre 2015 - 21:15

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Le film sur les cinquante ans des Jeux africains a été réalisé par GL Events avec le Comité des Jeux africains (Coja). Il a été projeté le 2 septembre 2015 dans la salle de conférences du palais des Congrès de Brazzaville en présence Firmin Ayessa, directeur de cabinet du chef de l’État congolais.

 

 

La cérémonie d’ouverture du Forum et exposition du cinquantenaire des Jeux africains a été marqué également par la projection du film consacré à ces jeux. Ce film revient sur les premiers jeux africains, notamment son organisation et sa tenue.

Le réalisateur de ce film a fait réagir les acteurs de l’époque, au nombre desquels : le chef de l’État congolais de l’époque, Alphonse Massamba-Débat ; Claude Ernest Ndalla, secrétaire d’État à la Présidence de la République, chargé de la jeunesse et des sports ; André Hombessa ; Léopold Foundoux Moulélé ; Emmanuel Eta Onka ; Solange Koulinka ; Bernadette Loko ; le ministre actuel des Sports et de l’éducation physique, Léon Alfred Opimbat ; le conseiller Pascal Geolet Atipo ; le président du Coja, Lounana Kouta ; les journalistes et écrivains, Joseph Gabio et Mfumu.

Extraits des témoignages

Le film débute par le profond message panafricain du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso. « Aujourd'hui lorsque nous offrons le complexe sportif de la Concorde à la jeunesse congolaise, à la jeunesse africaine, c'est toujours le message du panafricanisme qui se perpétue. Notre volonté est de bâtir l'Afrique, d'unir la jeunesse africaine. C'est aussi un message d'espoir. »

Aussi, pour que se tiennent les premiers Jeux Africains en République du Congo, il fallait bien que le pays dispose d’infrastructures. C’est d’ailleurs ce que déclare Edouard Eboucka-Babakas. « Brazzaville s'est serré la ceinture pour pouvoir bâtir le stade Massamba-Débat. Il y avait une jeunesse visible et dynamique, ce qui nous manquait à l’époque c’était les structures. » Et Claude Ernest Ndalla de dire : « Pour la première fois, les Africains couraient pour l’Afrique, en 1965. »

Cinquante après, le Congo construit un autre stade à Kintélé dans la périphérie de Brazzaville pour abriter les onzièmes Jeux africains.  « Il y a cinquante ans, Kintélé était un petit village des pêcheurs, mais aujourd’hui il devient carrément une petite ville », a déclaré Mfumu.

Des séances plénières prévues ce 3 septembre

Le comité scientifique du Coja, sous la direction d'André Adou, docteur en sport et ancien directeur de cabinet du ministre des Sports, a déterminé les thèmes des conférences et fait appel à des intervenants venus d’horizons divers. L’idée générale du colloque étant de revenir sur les moments forts qui ont marqué les Jeux africains au cours des cinquante dernières années avec une mise en perspective de ceux-ci.

La première partie du forum est consacrée à l'histoire des Jeux africains et leur rôle dans le développement économique et social avec l'intervention d'une partie des acteurs qui ont fait l'histoire des jeux de 1965. Les anciens ministres des Sports : André Hombessa qui a fait en sorte que les premiers Jeux africains se tiennent à Brazzaville, Claude-Ernest Ndala Graille qui a géré ces jeux, Jean-Claude Ganga. L'historien du sport français Jean Durry interviendra également sur les Jeux africains.

Monsieur Fasan de l'université de Lagos témoignera de l'expérience du Nigeria dans l'organisation des Jeux africains tandis que le professeur Théophile Dzaka, professeur d'économie à l'université Marien Ngouabi évoquera le rôle des jeux dans le développement de l'Afrique.   

La deuxième partie du forum portera sur les enjeux des Jeux africains pour l'avenir avec des thématiques autour de l'intégration sociale, de la santé, des valeurs du panafricanisme... Parmi les nombreux intervenants, Christian Maniougui présentera le centre qu'il a créé. Ange Ngapi apportera son témoignage de joueur professionnel découvert au Congo. Le professeur Para interviendra sur l'hygiène de vie et la santé du sport. Beti Manguindula, professeure à l'université de Kinshasa, se penchera sur les valeurs du sport et le panafricanisme. Pascal Akouala devrait conclure le forum.

L’entrée à cette exposition est libre.

 

 

 

Bruno Okokana

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