Frais scolaires: l’Apeec se dit ne pas être complice du gouvernement

Mercredi 26 Décembre 2018 - 17:24

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Le président national de l’association, Christian Grégoire Epouma, a indiqué, le 24 décembre à Brazzaville, que le paiement des droits scolaires dans les établissements d’enseignement général et technique par les parents d'élèves ne venait pas remplacer le financement principal de l’Etat.

Christian Grégoire Epouma a animé une conférence de presse  au siège de l’Association des parents d'élèves et étudiants du Congo, suite aux interprétations diverses notamment par les députés, de la circulaire sur le financement des établissements publics, co-signée avec les ministères en charge de l’éducation.

L'Apeec, a-t-il dit, n’était pas le porte-parole des ministères mais un partenaire qui joue le rôle de défense des familles et des enfants à l’école. « Le paiement des frais scolaires n’est pas une volonté manifeste de l’Apeec à vouloir paupériser ses mandants. Elle l'a été à la demande de l’exécutif  et l’association a essayé d’extirper ce qu'il y avait de décisif dans l’accompagnement du système éducatif », a-t-il déclaré.  

La circulaire signée conjointement avec les ministères en charge de l’éducation portant sur la répartition des contributions des parents d’élèves dans les établissements scolaires publics, a-t-il souligné, n’explique pas la suppression de la gratuité des frais scolaires décidée depuis 2008 par le gouvernement.

Selon lui, il n’existe pas de copinage entre son organisation et les ministères. L’Apecc confirme se situer plus près du patriotisme, a-t-il ajouté. A cet effet, il a invité les acteurs politiques et la société civile à faire de l’éducation une cause nationale afin que l’école publique demeure celle de l’égalité des chances.

Notons que dans cette note circulaire, les frais à payer au cycle primaire sont de cinq mille francs CFA, dix mille FCFA au collège et lycée d’enseignement général et quinze mille FCFA au lycée d’enseignement technique. 

Cette question de droits scolaires, rappelons-le, avait suscité également la curiosité de la communauté éducative de Mouyondzi, dans le département de la Bouenza, lors d’un échange avec le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.

Le ministre avait assuré que le paiement des droits scolaires ne sera pas supprimé dans les établissements scolaires car, c’est un mode de financement participatif qui permet aux parents d’élèves, à la communauté éducative et aux partenaires publics et privés de contribuer à alléger tant soit peu les problèmes de l’éducation.      

 

 

LGO

Légendes et crédits photo : 

Les membres du bureau de l'Apeec pendant la conférence de presse / Adiac

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