France/ Centrafrique : François Hollande attendu vendredi à Bangui

Jeudi 12 Mai 2016 - 20:00

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Le président français François Hollande va, selon son entourage, apporter son soutien à la paix et à la stabilisation dans ce pays où la France entend soutenir la reconstruction après une phase d’engagement militaire.

« Aujourd’hui la France et la Centrafrique sont de moins en moins dans une relation liée au maintien de la paix et de plus en plus dans l’accompagnement du pays dans sa reconstruction, sa remise sur pied, son développement », souligne-t-on.

Dans la capitale centrafricaine, le président français qui restera quelques heures, sera reçu par son homologue centrafricain, Faustin Archange Touadéra, élu en février dernier, avant se rendre au camp de Sangaris.

Le chef de l’Etat français s’était déjà rendu à Bangui à deux reprises, notamment en décembre 2013 et février 2014. C’était après le déploiement de l’opération militaire française Sangaris en Centrafrique, qui avait alors pour mission de stopper des violences intercommunautaires dans le pays. Cette dernière visite a lieu alors que la France a décidé de réduire progressivement l’effectif de cette force. Forte au départ de plus de 2.000 militaires, elle en compte actuellement 650.

L’opération Sangaris doit à terme, être redéployée au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (Minusca), et dans la Mission européenne EUTM dédiée à la formation de l’armée centrafricaine. Quant au nombre de soldats français engagés dans cette force, il sera ajusté en fonction des contributions des autres pays de l’Union européenne.

Informées de la visite de François Hollande à Bangui, l’organisation Reporters sans frontières et la mère de la photojournaliste française Camille Lepage, tuée le 12 mai 2014 dans une embuscade dans l’ouest de la RCA ont souhaité qu’il la mette à profit pour discuter avec les autorités centrafricaines sur ce dossier. Ceci parce qu’elles estiment que l’enquête sur les circonstances de sa mort « piétine ».

Après la Centrafrique,  le président français s’envolera pour Abuja où il participera samedi à un sommet régional sur la sécurité consacré à la lutte contre Boko Haram. Une rencontre qui permettra à la France de s’engager davantage pour amplifier son aide dans la lutte contre Boko Haram.

Outre le Nigéria, cette secte islamiste opère également au Niger, au Tchad, au Cameroun. Et il n’est plus à démontrer que le terrorisme - et en particulier les insurgés de Boko Haram - représente déjà une menace transfrontalière.

 

Nestor N'Gampoula

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