Gestion du trafic routier : le gouvernement s’appuie sur l’expertise du sud africain Syntell

Lundi 8 Août 2016 - 18:19

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Le partenariat conclu, le 6 août, entre les deux parties pourra contribuer à renflouer les caisses de l’État par une gestion rationnelle et efficiente des contraventions routières et autres issues de la circulation routière.

Considéré comme une véritable industrie capable de mobiliser des recettes du Trésor public, le secteur routier en République démocratique du Congo bénéficie désormais d’une attention soutenue du gouvernement. Ce dernier est plus que jamais déterminé à contribuer à sa gestion efficiente, laquelle gestion passe notamment par la modernisation du trafic routier censé dorénavant répondre aux standards internationaux. C’est dans ce cadre qu’il faut inscrire le contrat de partenariat conclu le 6 août à Kinshasa entre le gouvernement représenté par le conseiller du ministre des Transports, Richard Makwala, et la société sud-africaine Syntell.

Ce projet de gestion du flux routier en RDC préfinancé à hauteur de dix millions de dollars par Syntell permettra, entre autres, d’assurer une meilleure gestion du trafic routier, de renforcer la gestion informatisée de la prévention et la sécurité routière, et d’améliorer le recouvrement des contraventions routières au profit du gouvernement. Outre ces bénéfices, la RDC pourra tirer de nombreux dividendes de ce partenariat, telle que la mise en place d’une banque des données fiables des propriétaires des véhicules, indique-t-on. Avec cette identification des propriétaires des véhicules circulant à Kinshasa et dans l’arrière-pays, la sécurité routière sera ainsi garantie pour déboucher sur une meilleure maîtrise de l’accidentalité.

Ce partenariat vise, par ailleurs, l’amélioration des équipements de signalisation routière par la Commission nationale de prévention routière ainsi que la création d’emplois dans le secteur.  Au-delà, le partenariat gouvernement-Syntell pourra contribuer à renflouer les caisses de l’État par une gestion rationnelle et efficiente des contraventions routières et autres issues de la circulation routière. En France, signale-t-on, les amendes générées en 2015 dans le secteur routier se sont évaluées à plus d’un milliard six cents millions de dollars américains. En Belgique, elles ont été de 445 millions d’euros et de 150 millions USD à Johannesburg.​

 

                   

           

 

Alain Diasso

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