Groupe Adorons l’Éternel: Alain Moloto tire sa révérence

Samedi 3 Août 2013 - 14:58

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Une grande perte pour le Groupe  Adorons l’Éternel  qui, en l’espace de quelques semaines, vient de perdre trois de ses membres les plus actifs.  

Responsable du Groupe Adorons l’Éternel (Gael), ce chantre de l’Éternel a rendu l’âme le soir du 2 août  à la clinique Nganda laissant éplorés derrière lui les membres de sa famille biologique et tous ceux qui se reconnaissaient dans ses cantiques. Après avoir lutté contre une maladie qui l’a tué à petit feu au point de le dégrader physiquement, Alain Moloto a finalement succombé, après avoir dignement servi l’Éternel à travers une carrière musicale courte mais riche en enseignements.

De lui, on retiendra surtout son engagement spirituel sans relâche et son besoin sans cesse renouvelé de développer une intimité avec le Christ. Il meurt sans avoir réalisé son rêve, celui de porter l’adoration au sommet de la RDC afin que tous les Congolais soient unis pour célébrer la gloire de Jésus. « L’heure est venue. Demain, toutes les mères percevront un salaire maternel, chaque famille modeste aura droit à un logement social, les fonctionnaires seront mieux rémunérés et réhabilités car ils incarnent le service public, une mission noble (…) », martelait-il devant des foules qui s’amassaient sous ses pieds lors des campagnes d’évangélisation qu’il avait organisées dans la foulée des élections de 2011.  Une action mal interprétée dans certains milieux qui y ont vu une incursion du chantre dans l’arène politique.  Avec la même ferveur, Alain Moloto a eu aussi à crever l’écran en boostant l’audimat de certaines chaînes de télévision à travers une série d’émissions à caractère religieux où, en bon pédagogue, il  tentait d’aiguiller la fibre spirituelle de ses compatriotes. Une grande perte pour le Groupe « Adorons l’Éternel » qui, en l’espace de quelques semaines, vient de perdre trois de ses membres les plus actifs.  

Né à Kisangani le 27 juillet 1961, fils de Moloto Évariste (militaire) et de Bikoka Régine, le frère Alain Moloto était troisième d’une famille de quinze enfants. Il était marié à Christine Tshiabu avec laquelle il a eu quatre enfants au terme de treize années d’une vie conjugale plutôt comblée.  Que la terre de nos ancêtres lui soit douce et légère.       

Alain Diasso

Légendes et crédits photo : 

Frère Alain Moloto