Intox : Thierry Moungalla lève le voile sur certaines rumeurs compromettantes

Vendredi 8 Juillet 2016 - 19:15

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Le ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla a donné le 7 Juillet dernier  à Brazzaville, des éclaircissements sur certaines rumeurs qui alimentent le débat politique au Congo. Il a notamment épinglé l’affaire Commissimpex, la situation dans le Pool, la question du dialogue réclamé par une frange de l’opposition et  l’arrestation  du général Jean-Marie Michel Mokoko.

 

Répondant à la  question  sur l’affaire commissimpex  qui  met en cause l’épouse du chef de l’Etat qui serait selon certaines langues assignée en justice, le ministre Thierry Moungalla a rétabli la vérité.  « Ce n’est pas la justice américaine en tant que telle qui a convoqué l’épouse du chef de l’Etat mais plutôt les avocats de monsieur Hodjej patron de la société commissimpex et cette assignation a été faite simplement pour humilier les autorités congolaises; l’épouse du chef de l’Etat n’ayant rien avoir dans cette affaire », a dit le ministre. Et d’ajouter, « Si on dit que la dette appartient à l’Etat congolais alors, attaquons l’Etat mais pas une personne privée ».

Au sujet du Pool, le porte-parole du gouvernement a rappelé qu’il n’y a pas un problème politique dans ce département et que les actes pérpétrés ici et là par les ex-combattants relèvent simplement du banditisme. Parlant des dernières attaques  des transporteurs dont les véhicules ont été brûlés, le ministre a dit : « il s’agit d’ex-combattants qui ont fui avec le pasteur Ntoumi ou qui sont en cavale soit avec lui ou à cause de lui. Je crois qu’on ne peut parler là d’un problème politique, c’est un problème qui relève de ce que je qualifierai de banditisme parce que manifestement ils s’en prennent à ces moyens de transport pour essayer de manger parce qu’ils ont faim », a-t-il dit.

Le ministre a lancé un appel aux «ex-combattants  plutôt que de tenter à survivre en posant des actes qui relèvent d’exactions criminels, de sortir de la forêt. »

Thierry Moungalla a aussi expliqué qu’à propos du Pool, la question politique est réglée d’autant plus qu’il n’y a pas un originaire ou acteur politique de ce département qui souhaite que le pool redevienne une zone de non droit. « Le pool est dans la République et le gouvernement s’assurera qu’il en soit ainsi.  Le reste c’est-à-dire les aspects judiciaires comme   la traque du pasteur Ntoumi et tout ce qui en découle relèvent du droit commun » , a –t-il commenté.

Sur la question du dialogue, Thierry Moungalla a rappelé à la presse que la Constitution du 6 novembre 2015 prévoit la mise en place d’un Conseil national de dialogue. « Attendons que l’Etat mette en place l’institution parce que les dialogues que nous avons tenus jusque-là, étaient des dialogues a-constitutionnel c’est-à-dire qui étaient la volonté du chef de l’Etat. Etant donné qu’il n’y a pas de crise post-électoral, celui-ci est d’abord un état d’esprit qui consiste à privilégier la discussion non violente et non l’épreuve de force », a-t-il indiqué.

Enfin sur l’affaire du général Jean-Marie Michel Mokoko, Thierry Moungalla s’est indigné devant l’attitude de l’opposition dite radicale en lui renvoyant la responsabilité. « Les amis de l’opposition ne doivent pas faire preuve de mauvaise foi. Le code de procédure pénale du Congo n’a pas été fabriqué après le 20 mars 2016. C’est la loi du 13 janvier 1963. Et lorsque le ministre Pierre Mabiala lance la procédure sur cette question, cela relève tout simplement de l’application de ce code de procédure pénale ».

Le ministre de la Communication  a aussi évoqué la question de la crise que connait le pays due aux turbulences dans le secteur du pétrole. « Cela n’est qu’une conjoncture, et l’Etat est en train de diversifier son économie avec la mise en valeur d’autres secteurs tels le transport surtout avec l’arrivée de nouveaux navires du groupe Bolloré. L’Etat congolais n’est donc ni en faillite ni dans une dépression nerveuse qui entrainerait un climat de panique », a-t-il conclu.

 

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

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