Investigations criminelles : une trentaine d’agents formés en police technique et scientifique

Lundi 18 Juillet 2016 - 17:59

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Animé par l’expert français, Charles André, le stage de formation de police technique et scientifique qui s’est clôturé le 15 juillet à la direction de la police judiciaire de Brazzaville, a permis aux participants d’acquérir et d’accroître des connaissances dans le domaine des investigations criminelles

Le stage de police technique et scientifique a permis, à en croire le directeur général adjoint de la police, le général Albert Ngoto, à la trentaine de participants d’être capables d’intervenir sur les scènes d’infraction. Il s'agit de recueillir tous les indices qui peuvent aider l'enquête : des objets, des empreintes, du sang ou d'autres éléments humains dont il faudra analyser au laboratoire ; de signaliser les personnes mises en cause et d’établir un fichier dactyloscopique fiable. « Police technique parce que sur le terrain, elle nous permet d’effectuer les constatations techniques, de rechercher, de prélever et de conditionner les traces et indices découverts sur la scène de crime. Police scientifique parce que, dans les laboratoires, elle nous permet de répondre aux réquisitions des enquêteurs et magistrats par l’analyse des prélèvements effectués sur la scène d’infraction », a-t-il rappelé.

Le directeur général adjoint de la police s’est également félicité de l’expertise française ayant permis de renforcer les capacités de la police congolaise dans le domaine des investigations criminelles. S’adressant aux stagiaires, le général Albert Ngoto a rappelé qu’ils ont été retenus parce qu’ils remplissaient des critères permettant d’atteindre les objectifs de cette formation. Il a, enfin, réitéré l’engagement de la direction générale de la police de faire venir le matériel afin de lier la théorie à la pratique en commençant par Brazzaville avant Pointe-Noire.

L’attaché de sécurité intérieure près l’ambassade de France au Congo, le commissaire divisionnaire Michel Paris, a, de son côté, félicité la forte conviction, la force et la vigueur des autorités policières congolaises pour l’organisation de ce stage de formation. « Faisant suite à un audit en février 2016 et la formation qui a lieu aujourd’hui, plus le suivi que ne manqueront pas d’effectuer les autorités policières, on a un pas dans une police moderne, police technique et scientifique », a-t-il souligné.

L’animateur principal du stage, Charles André a, quant à lui, rappelé la nécessité pour les stagiaires de consolider leurs compétences et connaissances, tout en leur souhaitant bon vent dans leurs futures affectations. Evoluant à la police judiciaire de Pointe-Noire, le brigadier-chef Hugues Atsaboussa pense que ce stage a été très prolifique pour les participants qui ont appris beaucoup de choses nouvelles. Il a par exemple cité la prise en compte d’une scène d’infraction ; le gèle des lieux ; le prélèvement et le transfert des indices. « Le rendez-vous est pris sur le terrain, nous espérons qu’avec du matériel très sophistiqué, nous pourrons arriver à des bons résultats », espère-t-il. 

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Les officiels posant avec les stagiaires; crédit photo Adiac

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