« Investir dans l'éducation en Afrique est une priorité », selon Makhtar Diop

Mercredi 12 Juillet 2017 - 13:51

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Le vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique, Makhtar Diop, a appelé la France à investir « largement et massivement » dans l'éducation en Afrique, à l'instar de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis.

« Votre atout numéro un en Afrique, c'est l’éducation. Il n'y a pas de bonne raison pour qu'un pôle de grandes écoles n'ouvre pas un campus quelque part en Afrique », a affirmé le responsable de la BM lors d'une intervention au Cercle de l'Union interalliée à Paris, à l'occasion de la publication d'une étude sur l'Afrique réalisée par Havas Horizons.

Makhtar Diop a certes reconnu que l'Essec et HEC ont déjà mis un pied en Afrique, mais il a regretté que ce phénomène n'en soit encore qu'au stade « embryonnaire ». « Le train roule à très grande vitesse et, si la France ne saisit pas cette opportunité, je crains qu'il ne soit trop tard », a-t-il prévenu, après avoir commenté les conclusions de cette étude, qui révèle un « regain d'optimisme » de la part des investisseurs internationaux à l'égard de l'Afrique.

Selon cette enquête, réalisée pour la troisième année consécutive auprès de 55 institutions bancaires et financières, les investisseurs internationaux sont disposés pour 61% d'entre eux à renforcer leurs investissements sur le continent. Aux yeux de ces investisseurs, les secteurs les plus prometteurs sont l'énergie, l'agriculture et les services financiers.

Parmi les pays les plus attractifs, la Côte d'Ivoire et le Kenya ont fait leur entrée cette année aux première et deuxième places respectivement, rejoignant ainsi l'Ethiopie, le Nigeria et le Sénégal et prenant les places du Ghana et du Maroc.

Josiane Mambou Loukoula

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