Jean Michel Mbono : « la question du siège prend l’allure d’un sujet qui fâche »

Samedi 16 Juillet 2016 - 12:43

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Le président de la Fédération congolaise de football a expliqué le 15 juillet à la presse que la question de la construction du siège de la Fécofoot a pris l’allure d’un sujet qui fâche.  

Et si l’on y prend garde, d’autres projets  que la FIFA a formulé pour le Congo pourraient glisser. C’est ce qui met Jean Michel Mbono dans tous ses états. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est  la lettre du ministre de l’Économie forestière Rosalie Matondo, dans laquelle, elle demandait à la structure gestionnaire du football national de ne pas entamer les travaux sur le site que le président de la République lui avait donné.

« Cette question prend l’allure d’un sujet qui fache parce que à propos du siège, tout a été fait. Nous avons eu le décret 2015-246 du 4 février 2015 signé par le chef de l’Etat contresigné par le ministre des Finances et le ministre des Affaires foncières. Ce décret était clairement libellé portant attribution en propriété à la Fécofoot de la parcelle de terrain non bâtie cadastrée section 12 bloc 3 parcelle 2 du plan cadastral de la ville de Brazzaville. En dehors du décret nous avons le titre foncier qui a le numéro 40089. Curieusement au moment où nous voulons démarrer les travaux parce que tout a été commencé, nous venons de recevoir une lettre de Mme le ministre qui nous dit qu’il n’était pas question qu’on fasse les travaux », a expliqué le président de la Fécofoot.

Le président de la Fécofoot a commenté qu’en décembre 2015 après s’être vu déloger de son siège, l’Etat  lui avait attribué en attendant la construction de son siège par la FIFA, un local référencié logement 1.38A et B sis bloc 1 quartier Maison d’arrêt par le secretaire général de  la présidence de la République. C’est la décision n°834PR/CAB/SGPR/DCLBA/SPI du 8 décembre 2015. « Le 7 avril 2016, au moment où nous venions pour  voir dans quelle mesure nous devons nous installer, grande a été notre surprise de constater que notre local était très bien entouré par un mur en planche avec comme intitulé Pamoja, le musée », a-t-il malheureusement constaté. Selon lui, si la Fécofoot ne se montre pas sérieuse envers la Fifa sur le dossier de la construction du siège  d’autres projets comme l’installation de la pelouse synthétique au stade Denis Sassou-N’Guesso à Dolisie pourrait subir les conséquences. « Le terrain synthétique de Dolisie, nous venons d’avoir de la Fifa une certitude. A partir de septembre, le stade Denis- Sassou N’Guesso va avoir son terrain synthétique et mieux on nous a envoyé un document nous indiquant le montant de ce que la Fifa va débloquer pour ce stade 615.500 Dollars américains. Si aujourd’hui on n’a pas le siège, ce qui est sûr, on aura pas aussi la synthétique », a-t-il ajouté.

L’autre projet qui pourrait aussi glisser est celui du centre d’Ignié. Selon Jean Michel  Mbono, la FIFA aurait l’intention de le transformer à l’image  de Clairefontaine en France. Des experts étudient la possibilité d’installer dans l’un des trois terrains une pelouse synthétique. « Nous sommes très embêtés qu’on ne puisse pas faire ce travail. Et si on ne peut pas obtenir le siège, projet sur lequel  tout a été débloqué, c’est sûr il faut se dire qu’il n’y aura plus de terrain synthétique, il n'y aura plus d’Igné qu’on pourra réaménager et peut-être d’autres choses. Car les textes de la FIFA sont clairs. Dès lors qu’un projet a glissé de par votre propre faute, vous devez attendre 4ans. Peut-être la Fifa ne nous prendra plus au sérieux », a-t-il conclu.

James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

Jean Michel Mbono, le président de la Fécofoot

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