Jeux africains de la jeunesse 2018 : les Léopards volley-ball dames font honneur avec du bronze

C’est la première médaille congolaise aux Jeux africains de la jeunesse qui ferment leurs portes le 28 juillet, après dix jours de compétition. Les jeunes volleyeuses congolaises ont aligné de probantes performances au cours de ce tournoi avant de faire profil bas face aux Camerounaises par trois sets à trois en demi-finale. Elles avaient débuté le tournoi en battant justement les Algériennes par trois sets à un, au terme d’une opposition âpre (27-25, 23-25, 23-25, 23-25). Les Léopards dames volley-ball ont ensuite dominé les joueuses du Botswana par trois sets à zéro (25-16, 26-24, 25-10).

Après leur défaite, les jeunes volleyeuses, encouragées par le dynamique président de la Fédération de volley-ball congolais (Fécovo), Christian Matata, ont donc mis à cœur de ramener la médaille de bronze. Elles se sont surpassées contre les Algériennes qu’elles avaient affrontées en premier match. Rappelons que le staff technique conduit par le nouveau sélectionneur, le Marocain Mohammed Abdalaoui, et son adjoint, Thomas Mukwidi, avait retenu douze joueuses de moins de 18 ans. Il s’agit de Bénie Lemvo la capitaine, Irène Mpeti, Souzanne Sheka, Glody Wabelo, Faida Bankane, Gemima Kaninda, Garcia Soki, Bénédicte Tetila, Mavie Mpata, Deborah Ndendo, Christelle Makiese et Ben Kilempini.

Grâce aux efforts de Christian Matata et l’ensemble de son comité -avec le secrétaire général de la Févoco, Constantin Shakob-, les jeunes Léopards dames se sont préparées à Kinshasa, avec des matchs disputés lors du tournoi organisé par la Févoco, le 30 juin, lors de la célébration de la 58^e anniversaire de l’indépendance. La préparation s’est avérée payante car la RDC U18 termine les troisièmes Jeux africains de la jeunesse sur la première marche du podium, avec la médaille de bronze. Signalons que la RDC a été disqualifiée dans d’autres disciplines, notamment le football, le judo et le badminton, le tennis de table, etc., à cause de l’arrivée tardive des athlètes sur le sol algérien. L’on relève ici la très mauvaise organisation de l’appareil sportif national lorsqu’il s’agit de mener des démarches pour le voyage des athlètes afin de prendre part à des compétitions internationales où règne une certaine rigueur dans le respect du temps. Ce n’est pas la première fois qu’une délégation sportive nationale arrive en retard au lieu d’une compétition internationale. Et rien n’est fait jusque-là dans le sens d’améliorer les choses.