Jeux Olympiques 2020 : les compétitions qualificatives préoccupent les karatékas

Mardi 9 Janvier 2018 - 17:15

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Les règles du jeu ont changé. Pour se faire une place au rendez-vous sportif mondial de Tokyo, dans deux ans, les Diables rouges doivent obligatoirement prendre part à tous les tournois qualificatifs qui vont se disputer à travers le monde. C’est valable pour tous les pays.

Le ministre des Sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé, a reçu le bureau exécutif de la Fédération congolaise de karaté et arts martiaux affinitaires (Fécoka-Ama), le 8 janvier à Brazzaville. Le développement de la discipline a été la toile de fond de l’entrevue.

Pour les dirigeants de la Fécoka-Ama, le rêve c’est la qualification aux Jeux Olympiques 2020 à Tokyo, au Japon. À cette échéance, le karaté sera le sport additionnel. Ce n’est qu’en 2016, en effet, que la discipline a été reconnue comme sport olympique. Ce sera donc une grande première pour cet art martial à ce titre. Les Diables rouges ne veulent pas rater l’occasion, à en croire les responsables de la Fédération.

Seulement, le processus de qualification s’avère difficile dans le contexte économique actuel. « Il faut participer aux différentes compétitions de karaté organisées dans plusieurs pays à travers le monde. Ainsi, nos athlètes marqueront les points qui leur permettront d’obtenir le ticket qualificatif », a expliqué le premier vice-président de la Fécoka-Ama, Louis Ondongo. Il n’y a que quatre-vingts places prévues pour tous les karatékas du monde, a-t-il précisé.

Les compétitions qualificatives, il y en aura cette année, du 26 au 28 janvier à Paris en France (Open de Paris), du 16 au 18 février à Dubaï (les Diables rouges sont déjà en préparation, selon les sources proches de la Fédération), du 16 au 18 mars à Rotterdam en Hollande, du 8 au 10 juin  à Istanbul en Turquie. La liste n’est pas exhaustive.

« Nous devons trouver les moyens d’y participer, non pas pour participer, mais pour faire de bons résultats, remporter des médailles, satisfaire les attentes du public sportif congolais et de tous les acteurs qui s’activent pour que cela soit possible », a répondu Hugues Ngouélondélé.

Le premier vice-président de la Fécoka-Ama a, par ailleurs, évoqué la 23e édition du Championnat d’Afrique centrale que Brazzaville abritera cette année. La compétition sera précédée d’un congrès visant à renouveler les instances dirigeantes du karaté dans la sous-région. Les responsables de la Fécoka-Ama souhaitent que toutes les conditions soient réunies pour la réussite de cette échéance en terre congolaise.

Le ministre des Sports et de l’éducation physique a insisté sur le fait que les compétiteurs congolais doivent participer aux compétitions pour gagner. « D’où la nécessité de les former car ce n’est pas au hasard qu’ils parviendront à réaliser les résultats escomptés », a déclaré Hugues Ngouélondélé. Il a, de ce fait, souligné que tout sera fait pour que les karatékas travaillent dans de bonnes conditions.

Rendez-vous a été pris avec les dirigeants de la Fécoka-Ama afin de poursuivre les échanges pour la gloire du karaté congolais. 

 

 

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Photo : Les dirigeants de la Fécoka-Ama Crédit photo Adiac

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