Journalisme en ligne : réviser les lois pour valoriser la profession

Mercredi 2 Octobre 2019 - 15:00

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Le président du Conseil supérieur de la liberté de la communication (CSLC), Philippe Mvouo, a plaidé le 30 septembre dernier, à Brazzaville, pour la révision des lois sur la profession au Congo, afin de recadrer le e-journalisme.

Le plaidoyer a été fait lors des ateliers e-journalisme tenus au campus numérique francophone de l’Université Marien-Ngouabi, sur le thème « La pratique du journalisme à l’ère de la révolution numérique ». D’après le président du CSLC, les résolutions prises lors des assises de la presse l’année dernière ne sont pas suffisantes. 

Rejoignant Philippe Mvouo, Bienvenu Boudimbou, enseignant-chercheur à l’Université Marien-Ngouabi, a souligné que la corporation elle-même est quelque peu bousculée dans ses fondements. « À cette époque des médias alternatifs, le public consommateur des informations devient lui-même aussi producteur des contenus, oubliant que c’est une profession, un métier qu’il faut étudier et qui a ses règles, ses bases et ses principes. Donc il faut que les journalistes intègrent les évolutions numériques », a déclaré cet enseignant.

Ainsi, exposant sur les techniques de base de l’écriture e-journalisme, Bienvenu Boudimbou a expliqué que sur internet, l’écriture diffère de celle des médias traditionnels (radio, télévision et presse papier). Selon lui, sur le web, l’écriture est courte et rapide.

Débutant les ateliers, l’expert en technologie de l’information et de la communication, Idriss Antonin Bossoto, qui a édifié sur la pratique du web au Congo et ses obstacles, a indiqué qu’un journaliste web doit faire preuve de professionnalisme, suivre une ligne éditoriale ainsi que l’éthique et la déontologie. Pour sa part, Gouadi Boumzimbou Koussiama, conseil en propriété intellectuelle, a épinglé le droit d’auteur. Pour elle, on reconnaît l’auteur par son style original qui le démarque des autres. Elle a, en outre, détaillé les récompenses et les délits en la matière.  

Notons que les ateliers de renforcement des capacités sur le journalisme numérique, initiés par la plate-forme Booste, ont réuni près de soixante-dix professionnels des médias.   

Carmela Makita (stagiaire)

Légendes et crédits photo : 

Les participants à la formation sur le e-journalisme

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