Journée de la concorde nationale : le Comité de réconciliation appelle au dialogue

Mardi 14 Juin 2016 - 21:00

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Le Comité de Suivi pour la paix et la reconstruction du Congo, a organisé du 11 au 12 juin, à Madingou dans le département de la Bouenza, le 25e anniversaire de la journée de la concorde nationale. A cette occasion, il a réitéré la nécessité de privilégier le dialogue comme principal moyen de résolution des différends afin de garantir le climat de paix et de concorde dans le pays.

Des parlementaires, des responsables des organisations de la société civile ainsi que des conseillers venus de la présidence de la République ont pris part à cette 25e journée de la concorde nationale, à l’occasion de laquelle une causerie-débat interactive a été organisée. Deux thèmes bien ciblés ont été développés au cours de cette conférence-débat, animée par les responsables du Comité de suivi de la Convention pour la paix et la reconstruction du Congo, en présence des autorités locales et départementales.

Le premier thème, portant sur : « Le Comité de suivi de la Convention pour la paix et la reconstruction du Congo : instrument de maintien de la paix et du dialogue permanent », a été animé par le commissaire chargé des institutions publiques, Michel Mboussi Ngouari, qui a dirigé les travaux de cette journée. Dans son intervention, le conférencier, en faisant un bref aperçu de l’historique de la création de cette structure, a rappelé à l’auditoire l’intérêt de la création de cette structure dont l’une des missions essentielles est de consolider la paix dans le pays.

Développant le dernier thème sur « La recherche de la paix durable par le dialogue en République du Congo », le commissaire Emile Aurélien Bongouandé, a pour sa part, édifié les participants sur la nécessité de mettre toujours en exergue le dialogue dans la résolution de tous conflits dans le pays. Un processus qui, selon lui, permettra non seulement d’apaiser les tensions dans le pays mais aussi et surtout de garantir la quiétude générale et la paix sociale, conformément aux attentes du gouvernement.

« En signant cette convention le 14 avril 2001, les participants s’étaient engagés à consolider la paix, préserver l’unité nationale, la bonne gouvernance et garantir la reconstruction du Congo. Nous devons veiller à ce que la paix ne soit pas troublée et que la quiétude continue de régner dans le pays », a précisé Emile Aurélien Bongouandé. Quelques activités sportives ont été organisées à l’occasion de ce 25e anniversaire de la concorde nationale.

Il s’agit notamment d’un match de football qui a opposé l’équipe de Madingou à celle de Mouyondzi. La sélection de Madingou a battu celle de Mouyondzi par 2 buts contre 1. Au ndzango, cependant, l’équipe « Les Amis du Rail » de Madindou a gagné As Cheminot de Nkayi. S’agissant de la course, 30 jeunes dont 24 garçons et 6 filles ont participé à ce marathon de 8 km, dans les artères de la ville de Madingou.

En version masculine, Dieudonné Moukilou est sorti premier. En version féminine alors que Paslaure Ndoulou Kilonda a remporté la mise. Rappelons que le comité de suivi de la Convention pour la Paix et la reconstruction du Congo a été institué en 2001. Il est chargé entre autres de veiller à la bonne exécution des recommandations et proposer des mesures susceptibles de garantir le renforcement de la paix et la réconciliation nationale.

 

 

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

1-Michel Mboussi Ngouari (au milieu) entouré du préfet et du président du Conseil département de la Bouenza (photo adiac) 2-Une vue de l'assistance lors de la conférence-débat (photo adiac)

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