Journée du 8 mars: les créativités féminines honorées

Différents stands des créations féminines ont été érigées dans le hall de l’IFC tout au long de la journée, mettant en avant la beauté naturelle de la femme africaine. Ces produits ont été fabriqués à base de beurre de karité, de cacao, de moringa, de safou, d’avocat, de la citrouille, de la courge blanche, etc.

S’agissant du défilé de mode, quatre stylistes se sont exprimées en présentant des magnifiques pièces uniques au public venu nombreux pour les encourager. Certaines de leurs créations de qualité ont été confectionnées avec du jeans mélangé au tissu traditionnel, d’autres avec des tissus en pagne africain.

Satisfait du travail de ces stylistes, l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery, a fait savoir qu’il organisera, d’ici au 15 août, à sa résidence (case de Gaulle), un défilé de mode avec les mêmes créatrices au choix de leurs produits.

Des femmes ont aussi bénéficié de cette journée qui leur a permis de se faire coiffer à l’aide des fleurs naturelles par Christophe Pavia, coiffeur venu de France, et ont eu également le privilège de se faire masser gratuitement.   « J’ai aimé cette coiffure, l’année précédente, c’est le même coiffeur qui s’était occupé de ma tête. Il n’y a pas de honte quand on veut se faire belle, je n’ai rien payé, c’est gratuit pour la journée du 8 mars. Cette coiffure, je la conserve pendant cinq jours », a signifié Louise Fara, une participante.

 Bertrand Cochery, ambassadeur de France, et Raul Mateus Paula de l’Union européenne (UE) ont visité les toiles exposées par les différentes artistes peintres congolaises dont l’exposition s’étend sur tout le mois de mars. « On a vu de très bonnes choses, ces femmes font un travail remarquable », s’est réjoui l’ambassadeur de l’UE.

 Les deux diplomates ont insisté, lors de leurs discours, sur l’éducation des jeunes filles. Pour eux, c’est une priorité absolue. « Pour que la défense des droits de la femme et la reconnaissance de l’égalité de droit ne soit pas une incantation, il faut au moins lever deux obstacles et livrer deux combats primordiaux, à savoir l’accès à l’instruction et à l’éducation, agir contre la déscolarisation des jeunes filles. Le second obstacle est celui de l’accès à la justice. Rien ne sert à proclamer l’égalité des droits entre les femmes et les hommes si dans les faits les femmes doivent affronter les pires difficultés pour faire reconnaître leurs droits », a signifié Bertrand Cochery.

« La France est engagée à privilégier trois secteurs de coopération renforcée dans les domaines qui touchent le présent et l’avenir des femmes au Congo, notamment l’enseignement supérieur, la recherche, l’éducation, la santé et l’environnement  », a ajouté l’ambassadeur de France. 

Les activités se poursuivront, le 26 mars à l’IFC, avec l'organisation d' une conférence qui réunira un certain nombre de femmes, et le 28 mars, avec la restitution d’un spectacle de slam.