Journée internationale de la douane : les pays hôtes ont visité la zone économique de Nkok

Lancée en 2010 par le gouvernement afin de diversifier l’économie nationale fondée sur le pétrole, cette zone visait au départ, le développement des activités relatives à la transformation du bois.

Au regard des demandes croissantes des opérateurs économiques tant nationaux qu’internationaux qui sollicitent de s’y implanter, le champ d’activités a été élargi. C’est ainsi que sur la dizaine d’entreprises déjà en production, il y a celles qui produisent du gaz médical et industriel puis, une autre spécialisée dans la fabrication des matériaux de construction et rebus ferreux, outre les usines de transformation du bois.

Selon les techniciens rencontrés sur le terrain, il y a une quarantaine d’entreprises qui sont déjà créées, une dizaine est en construction. D’autres opérateurs qui comptent installer leurs entreprises ont, quant à eux, fait leur réservation. « Au départ, on misait sur une cinquantaine de sociétés sur la zone. Je constate qu’on ira dans les centaines de sociétés », a indiqué le chef de bureau des douanes de la zone économique de Nkok, Dieudonné Epaly.

Notons qu’afin de permettre aux opérateurs de constituer dans de brefs délais un dossier complet pour créer une entreprise, un guichet unique est fonctionnel sur la zone économique.

« Nous accordons aux opérateurs six mois à deux ans, en fonction de la taille et du type de l’entreprise à créer », a précisé l’administrateur général, avant de relever le rôle majeur des services des douanes dans le succès de cette zone. « La douane joue un rôle extrêmement majeur dans cette zone. Car, les échanges commerciaux entre Nkok et le reste du territoire douanier national sont à l’image des échanges entre le Gabon et d’autres pays. »

Signalons que la République du Congo dont l’économie est également fondée sur le pétrole s’est engagée elle aussi, à créer des zones économiques spéciales à Pointe-Noire, Brazzaville, Oyo-ollombo et à Ouesso. Les études de faisabilité réalisées avec l’appui des partenaires internationaux sont disponibles. Il ne reste plus qu’à concrétiser le projet.

Signalons aussi que la déléguation congolaise à Libreville, composée d'une centaine de personnes, était conduite par le directeur général des douanes et des droits indirects, Jean Alfred Onanga.