Journée internationale des droits des femmes : des séminaires d'édification organisés dans la ville océane

Lundi 11 Mars 2024 - 16:19

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La célébration de la journée du 8 mars a été marquée par plusieurs activités à Pointe-Noire. Outre la marche des femmes, organisée par les directions départementales de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement,  les Ponténégrines ont participé à des rencontres axées pour la plupart sur les thèmes international et national de l’événement ainsi que sur la loi Mouébara.

La marche du 8 mars a réuni les femmes des différentes structures publiques et privées ainsi que des associations du département de Pointe-Noire dont le coup d'envoi a été donné  au rond-point de la paix, ex rond-point Kassaï. Toutes en uniforme et dans une ambiance chaleureuse, elles ont marché sur l’avenue Charles-de-Gaulle jusqu’au siège de la préfecture où elles ont été reçues par Jean-Pascal Koumba, secrétaire général du département.

Les femmes ont suivi le mot d’Aimé Ludovic Nkounkou, directeur départemental de l’Intégration de la femme au développement, qui a fait un rappel sur l’historique de la journée du 8 mars, son sens et son importance. Elles ont été ensuite édifiées par Félicité Meno Diop Tchiloumbou, directrice départementale de la Promotion de la femme, sur le thème international, à savoir «Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme» et sur le thème national, notamment «Intensifier l’autonomisation des femmes congolaises pour parvenir à l’égalité des sexes». Dans son discours, elle a aussi évoqué la question de la masculinité positive.

Ces thèmes ainsi que la loi n° 19-2022 du 4 mai 2022 portant sur la lutte contre les violences à l’égard de la femme et de la fille, dite loi Mouébara, ont constitué l’essentiel des communications faites au cours des activités (rencontres, séminaires, conférences et autres)  initiées par différentes structures du département (administrations publiques et privées, partis politiques, associations) en faveur des femmes à l’occasion de la célébration du 8 mars.

C’est le cas de l’hôpital général Adolphe-Sicé qui a organisé une journée thématique pour les femmes au cours de laquelle elles ont aussi échangé sur les thèmes international et national ainsi que sur la loi Mouébara. Il y a eu aussi la rencontre des femmes de l’Association des jeunes mères du Congo qui ont été édifiées par leur présidente, Michaêlle Moutouari Tchikamboud, à leur siège à Mpaka, sur le thème national, 

Ce choix d’axer et d’échanger sur ces questions a été dû, d’après un citoyen ayant requis l’anonymat, à leur importance et également et surtout au fait que petit à petit, la femme congolaise prend conscience que « le 8 mars n’est pas un jour de fête ni un jour consacré au pagne, au manger et au boire, mais plutôt un moment pour réfléchir et faire un bilan sur les avancées en matière des droits des femmes et même sur sa vie en tant que femme et mère».

Par ailleurs, si certaines femmes ont compris la signification de cette journée, d’autres (plus nombreuses) par contre tardent à y arriver. En effet, comme d’habitude, les débits de boissons (Nganda, night-club et VIP) ont été pris d’assaut par les femmes jusqu’à des heures tardives. Une preuve, selon bon nombre de personnes, que le ministère de la Promotion de la femme a encore du travail à faire pour une prise de conscience effective des femmes sur le vrai sens de cette journée commémorative.  

Lucie Prisca Condhet N’Zinga

Légendes et crédits photo : 

Des femmes à la préfecture lors de la clôture de la marche du 8 mars / Adiac

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