Journée mondiale de la normalisation : Les experts évoquent "des balises qui contribuent à une meilleure organisation des systèmes de management"

Le conseiller politique du ministre du Développement industriel et de la promotion du secteur privé, Laurent Bahonda, a rappelé l’importance de la normalisation comme soubassement de la modernisation et de l’industrialisation dans lequel le Congo s’est engagé. La normalisation a pour vocation de faciliter les échanges des produits, des biens et services en fournissant des documents de référence de portée nationale, sous régionale ou internationale, comportant des solutions à des problèmes techniques et commerciaux. Il s’est adressé autour du colloque organisé à l’occasion de la journée, où il a été présenté le projet centre de normalisation et de gestion de la qualité industrielle.

Mise en place par arrêté du 3 mars 2000, celle-ci est une structure technique d’appui au développement industriel, dans le domaine de la normalisation et ses activités connexes (métrologie, certification, accréditation et gestion de la qualité). Du centre de normalisation a été décidé la création de l’Agence congolaise de normalisation et de la qualité (Aconoq) en 2010. Le projet centre de normalisation fonctionne avec un effectif de sept agents. Il dispose du matériel vétuste mais d’une documentation variée en normes et autres documents y relatifs. Par ailleurs, il est arrivé à une étape très avancée et n’attend plus que l’adoption des projets de textes (lois) par l’Assemblée nationale portant sur la réglementation du système national de normalisation et de gestion de la qualité ainsi que celui sur la création de l’Aconoq.

De l’exposé du chef de service des laboratoires et de la certification, John Claver Piankoua, il ressort que la normalisation est devenue un instrument de progrès économique. Elle contribue à faire la différence entre pays industrialisés dans la mesure où elle améliore la compétitivité des entreprises. Elle favorise indirectement l’emploi. « Les normes sont, sans nul doute, des balises qui contribuent à une meilleure organisation des systèmes de management et à une protection plus sûre de la santé des consommateurs, des intérêts économiques des entreprises, de la science et de la technologie », a édifié le conseiller politique.

S’agissant des bienfaits des normes, il est indiqué qu’elles favorisent également les bonnes pratiques commerciales en abaissant les barrières douanières non tarifaires. Le respect scrupuleux des normes est une contribution inestimable à l’instauration de la sécurité alimentaire.