Journée mondiale de la population : le Fnuap envisage de promouvoir les activités des jeunes

Samedi 12 Juillet 2014 - 1:15

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Le directeur général exécutif des Fonds des nations unies pour la population (Fnuap), le Dr. Babatunde Osotmehin a promis le plein appui de cette structure à toutes les activités visant à promouvoir les aspirations des jeunes et à placer les jeunes au cœur même des efforts nationaux et globaux en faveur du développement

Cet appui a été souligné le 11 juillet, dans son message prononcé à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la population sur le thème « Investir dans la jeunesse ». Selon le directeur exécutif, les jeunes sont actuellement au nombre de 1,8 milliard et représentent une force puissante individuelle et collective.

Dans le souci d’atteindre les adolescentes les plus pauvres, les plus marginalisées et sous desservies, il a indiqué: « les jeunes, en particulier les adolescentes, se situent au centre des actions du Fonds des Nations unies pour la population. Agissant avec une multitude de partenaires, notamment avec les jeunes eux-mêmes, le Fnuap recommande des politiques et des programmes qui investissent dans les adolescents et les jeunes et favorisent un environnement habilité pour eux, promouvant leur accès à une éducation complète à la sexualité ainsi qu’à des services de bonne qualité en matière de santé sexuelle et procréative, notamment la planification familiale et facilitant leur leadership et leur participation. »

Il a, par ailleurs, rappelé le début biologique de l’adolescent qui apporte non seulement des transformations physiques mais aussi des risques de nouvelles atteintes à leurs droits fondamentaux dans les domaines de la sexualité, du mariage et de la procréation, notamment les mariages et relations sexuelles forcées, les grossesses non désirées, les avortements non médicalisés et les infections sexuellement transmissibles, le VIH et bien d’autre décès ou invalidités consécutifs à un accouchement.

D’après le diplomate, la durabilité de l’avenir suppose des populations résilientes, ce qui implique nécessairement d’investir dans les jeunes. Non seulement, poursuit-il, ces jeunes représentent une forte proportion de la population du monde et méritent leur juste part dans un esprit d’équité, mais ils sont en outre à une étape critique de leur cycle de vie, qui détermine leur avenir et par suite celui de leurs familles, communauté et société.

Au plan nationale, la célébration de cette journée été placée sur la réflexion du thème « La planification familiale : facteur de développement économique et social ». La réflexion s’inscrivait dans la perspective de l’amélioration de la santé sexuelle et de la reproduction des jeunes, de leur éducation de base, de leur éthique à partir d’une instruction civique appropriée mais aussi de la création des emplois à leur profit pour des lendemains meilleurs.

Elle s’inscrit également par la prise en compte du dividende démographique à partir de la baisse de la fécondité et de l’évolution ultérieure de la structure par âge de la population dans les plans et programmes de développement économique et social susceptible de résoudre les problèmes de la population en général et ceux des jeunes en particulier.

Rappelons que l’année dernière, cette journée a été célébrée sur le thème « Luttons contre les grossesses précoces des adolescents par la promotion de la planification familial », à Djambala dans le département des Plateaux. Au niveau international, sur le thème « Grossesses des adolescents ».

D’après les sources de l’Organisation des Nations unies (ONU), le conseil d’administration du programme des Nations unies pour le développement (Pnud) avait recommandé de faire du 11 juillet la Journée mondiale de la population en 1989. Elle a pour objectif d’attirer l’attention sur l’urgence et l’importance des questions de population dans le cadre des plans et programmes généraux de développement et sur la nécessité de trouver les solutions.

Lydie-Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

Photo : Le directeur exécutif du Fnuap, le Dr. Babatunde Osotmehin. (© DR)