Journée mondiale de l’architecture : l’UIA veut d’un monde meilleur pour tous

Dans son message à l’occasion de la Journée mondiale de l’architecture, le président de l’UIA, Thomas Vonier, a rappelé la place de cette profession dans le monde. « L’architecture peut aider notre planète à faire face à deux de ses problèmes graves : la dégradation de l’environnement et les besoins humains de plus en plus importants. En tant qu’architectes, nous pouvons aider à modifier les situations qui détruisent le patrimoine, dégradent l’habitat, gaspillent les ressources naturelles et perpétuent les déséquilibres sociaux », a-t-il indiqué.

Selon Thomas Vonier, l’architecture peut rendre le monde meilleur, pour tous. Ainsi, des architectes peuvent aider à mettre fin à la destruction des paysages naturels et des terres agricoles de valeur inestimable. « Nous pouvons et devons tenter de répondre aux besoins fondamentaux de la population mondiale, majoritairement concentrée dans les métropoles. Les architectes du monde entier, aujourd’hui, plus de trois millions, s’engagent à répondre aux besoins humains les plus fondamentaux, à rendre nos villes plus accessibles et plus harmonieuses, à aider les personnes les plus démunies et à offrir des espaces publics sûrs et plus accessibles pour tous », s’est-il engagé

Notons que la Journée mondiale de l’architecture est également une occasion pour les sections membres de l’UIA d’organiser des événements et des actions qui font progresser cette profession aux yeux du public. Arrivé en fin de mandat, le président de l’Ordre des architectes du Congo (OAC), Antoine-Beli Bokolojoué, qui a rendu public le message du président du l’UIA, se dit comblé pour avoir amené quelque chose au sein de cette institution. « J’avais un combat : c’était le siège. J’ai réussi à le trouver et à faire connaître l’ordre. J’ai aussi réussi à faire passer des textes en conseil des ministres. Je suis comblé parce que, hier, aucun de mes prédécesseurs n’avait été reçu par les gouvernants. J’espère que mon successeur sera plus audacieux que moi. Je pense que je me suis battu. La première chose que j’ai faite, c’était prendre un avocat pour l’OAC », s’est-il targué.