Journée mondiale de l’enfant africain : le Reiper place cette date sous le signe du sport

Six centres d'hébergement des enfants en rupture, membres du REIPER, ont participé aux différentes épreuves sportives retenues à savoir, le football, le nzango, le relais, la balle au prisonnier et le tir à la corde. Plusieurs confrontations inter-centre ont eu lieu devant les invités et les responsables des centres heureux de voir les enfants retrouvés leur sourire. Cette initiative de la représentante du Réiper à Pointe-Noire a été bien apprécié,  car tous les enfants et encadreurs ont été bien vêtus en maillots verts pour certains, jaunes pour d’autres, et rouges pour d’autres encore.

Dans son mot de circonstance, Laurienne Dubost a rappelé que le Réiper organise des activités tous les16 juin pour fêter avec les enfants de la rue qui n’ont jamais accès à ce genre de fête. Mais, cette année, la fête revêt double connotations. «  Le premier but c’est pour que les congolais prennent conscience que ce sont des enfants qui ont  aussi besoin de jouer et de danser, ils ne devraient pas travailler pour chercher de l’argent ou de la nourriture mais, plutôt aller à l’école. Donc en organisant cette activité sportive, c’est pour leur permettre d’oublier qu’ils doivent travailler pour pouvoir manger. Un enfant n’est pas obligé de faire ça. Le deuxième intérêt pour nous, c’est de montrer aux congolais et à tout le monde que, ce sont les enfants comme tous les autres enfants qui vivent  avec leurs parents, ils ont besoin de faire le sport et de s’épanouir », a-t-elle souligné.

Elle a, cependant, indiqué que cette activité a été placée sous le signe du sport collectif pour bien véhiculer les valeurs de solidarité, d’entraide entre les enfants d’une part et les adultes avec les enfants d’autre part.

La fête a été aussi marquée par le don des produits de cowbell fait aux six centres en charge du Réiper par le présentant de Cowbell à Pointe-Noire, Alain Bethell.

  Les pensionnaires souhaitent la délocalisation des activités

Très satisfaits de cette journée, quelques pensionnaires des centres ont dit merci au Réiper, « Je suis heureuse d’être ici avec mes frères parce qu’on forme déjà une famille, je souhaite que l’année prochaine cette fête soit délocalisée pour nous permettre de découvrir d’autres départements», s’est réjouie, Rosa Massoudi élève en classe de 3^e, pensionnaire de l’AEE. De son côté, Pascaline Moudzari, la responsable principale de ce même centre s’est dit très ravi de l’organisation. « Je suis très contente de mes enfants qui se sont bien exprimés pendant ces jeux en remportant deux trophées dont l’un au football et l’autre au saut-crapaud merci au Réiper pour la bonne organisation».  

Soulignons que pour que la fête soit totalement belle, le comité d’organisation des premières olympiades des enfants de rue a remis les trophées à toutes les équipes participantes pour éviter les frustrations aux perdantes en dehors des trophées des champions. Cependant le trophée de fair-play a été remis à l’équipe du Samusocial rue. Le trophée du meilleur jeu collectif a été remporté par le Centre des mineurs de Mvou-Mvou (CAM) et l’Action de solidarité internationale (ASI)  qui s’occupe de la formation des jeunes filles mères, s’est vu attribuer le trophée de meilleur supporter.

Les meilleures équipes de la première édition des olympiades des enfants de rue :

Football : 1^er Foyer Père Antoine ; 2^e Secours international des mouvements chrétiens pour la solidarité (SIMCS),

Relais : 1er  Samusocial centre

Nzango : 1^er  ASI 

Balle au prisonnier : 1er Foyer Père Antoine

Tir à la corde : 1^er ASI

Saut crapaud : 1^er AEE