Journée mondiale de lutte contre le sida : les personnes vivant avec handicap favorables au dépistage volontaire conditionné

Le 1^er et le 3 décembre de chaque année, la communauté internationale célèbre respectivement la Journée mondiale de lutte contre le sida et la Journée mondiale des personnes handicapées. À cet effet, l’initiative pour l’insertion sociale des personnes vulnérables que dirige Cherubin Miemo (IISPV) a sensibilisé cette couche sociale à l’existence du sida et aux modes de contamination et de prévention.

Sans passer par des contours ni tabou, le président de l’IISPV et l’animatrice VIH, Vivienne Djobo, ont affirmé l’existence du sida. « Le sida existe », a confirmé Cherubin Miemo qui a expliqué aux handicapés la différence entre le virus (VIH) qui est l’étape de la contamination et le sida qui est la phase de la maladie proprement dite, avec son développement dans l’organisme. « Cette sensibilisation contribue à améliorer les connaissances des personnes vivant avec handicap sur les IST, VIH-sida. Aujourd’hui la médecine ayant évolué , nous avons pensé que même les personnes vulnérables doivent être tenues informées au même titre que les autres pour permettre un changement de comportement », a-t-il dit.

Cherubin Miemo a ajouté que la lutte contre le sida doit être intensifiée et multipliée parce que cette pandémie est devenue un problème non seulement de santé publique mais aussi de développement, malgré le scepticisme de certaines gens qui ne croient pas à l’existence du sida. Il a, cependant, remercié toutes les autorités qui les soutiennent de ne pas se lasser. Car« L'homme de bien attire toujours la faveur de Dieu »,

De son côté, l’animatrice VIH de l’IISPV, Vivienne Djobo, a expliqué aux participants les modes de contamination et de prévention du virus du sida.  « Nous avons focalisé cette sensibilisation autour du thème objectif zéro: zéro nouvelle infection au VHI sida, zéro décès lié au sida, zéro discrimination pour montrer aux personnes handicapées qu’il est possible d’éviter le sida. Nous avions aussi expliqué que même si vous avez un séropositif dans votre entourage, il ne faut pas le rejeter. Enfin, nous les avons motivés au  dépistage volontaire », a-t-elle renchéri tout en se félicitant de la réaction positive des participants qui, ayant compris que la bonne manière de se prévenir du VIH consiste à connaître sa sérologie, ils ont émis le souhait de faire le dépistage volontaire, à condition que celui-ci se fasse dans un site réservé aux personnes vivant avec handicap pour éviter l'encombrement et les longs fils d’attente.