Journée mondiale de villes : le gouvernement engagé à construire des villes viables et durables

L’humanité  tout entière a célébré, le 31 octobre, la Journée mondiale des villes instituée par l’ONU-Habitat, il y a aujourd’hui quatre ans.  Pour cette année, le thème retenu est « Bâtir des villes durables et résilientes ». À cette occasion,  le ministre Félix Kabange Numbi a rendu public le message du gouvernement,  dans lequel il a reconnu que  les villes congolaises « sont toutes des villes coloniales et donc vétustes et ne répondent plus à l’évolution démographique actuelle et future ». Ce qui justifie, a-t-il expliqué, la décision du chef de l’État, Joseph Kabila Kabange, de créer  le ministère de l’Aménagement du territoire et rénovation de la ville, dans sa vision de la « Révolution de la modernité » pour un Congo émergent à l’horizon 2030 . Avec ce nouveau secteur de la « Rénovation de la ville », a-t-il fait savoir, le président de la République veut répondre à ce besoin précis de vétusté des villes congolaises, en dépit des efforts fournis pour la réalisation de grands projets et grands travaux de reconstruction à travers le pays.

  Félix Kabange Numbi a indiqué que son  ministère s’emploie à la mise en place des services et structures de ce nouveau secteur, avec des programmes ainsi que des projets conçus pour répondre aux attentes de la population congolaise. Les opérations de rénovation, a poursuivi le ministre, consistent à la reconstruction,  à la reconfiguration et au réaménagement des quartiers vétustes et infrastructures délabrées. Ce qui nécessite, a-t-il dit, des moyens financiers importants que le gouvernement de la République, avec le concours de ses partenaires, s’attelle à mobiliser. 

 Dans la vision d’un Congo émergent d’ici à 2030, a signifié Félix Kabange Numbi,  les villes congolaises doivent être capables d’accueillir la population actuelle et future, de faire face aux risques de catastrophes, de protéger leurs habitants et de limiter les dommages ainsi que la destruction de biens publics et privés. « Elles doivent également fournir les infrastructures et les services de qualité pour promouvoir les progrès mais aussi les défis de l'urbanisation », a-t-il insisté.  « Nous devons mettre à profit l’expertise et la main d’œuvre locale, les ressources naturelles en abondance, les technologies modernes de construction et du savoir-faire pour rénover et bâtir des villes viables, durables et résilientes du point de vue économique, social et environnemental afin d’offrir à la majorité des Congolais un environnement décent et éradiquer ainsi la présence des vieux quartiers, des taudis, des bidons-villes, de l’insalubrité et les inondations dans nos centres urbains », a-t-il ajouté.