Judo : le comité de normalisation fait monter la pression pour la tenue des élections

Le Comité de normalisation de la Fédération congolaise de judo et disciplines associées a réussi à communier avec  tous les judokas, en organisant à Brazzaville à la fois  une séance d’ entraînement et de la méditation.  Dans son mot d’orientation, Caloger Andrenic Aya a fait passer le message de la famille de judo  à  Jean Nganga, conseiller  aux sports  du ministre de tutelle et président du Comité de gestion de crise, en  lui demandant de  conduire le judo congolais  vers une assemblée générale extraordinaire élective. Ceci  en vue d’élire des dirigeants responsables et de qualité à la tête de la structure. « Si hier nous étions désunis, jusqu’à commettre la bêtise d’élever à la tête de notre structure un incompétent qui pense faire du judo sa propriété privée, mais aujourd’hui, il y a une prise de conscience collective qui anime les judokas pour mettre définitivement fin au règne de la médiocrité », a-t-il fait observer.

 Caloger Aya a aussi plaidé en faveur de la formation en soutenant la thèse selon laquelle les maîtres qui souffrent à former les athlètes judokas ont besoin d’être formés ou recyclés dans les normes et les méthodologies de l’entraînement. Dans la phase de méditation, lui et les judokas n’ont pas manqué de remettre le pays et la  discipline entre les mains de Dieu, lui demandant de bénir et de garder le judo congolais.

« Tout comme nous le prions de bénir et de protéger notre si beau et merveilleux pays. Nous judokas, nous avons besoin d’un Congo stabilisé et  équilibré pour permettre aux sportifs d’exercer leur sport. Aux élèves et étudiants d’apprendre et de parfaire leur connaissance et aux autres fils et filles de  ce pays de vivre dans l’amour, la cohésion et la fraternité », a souhaité Caloger Andrenic Aya. Et de pousuivre : «  C’est pourquoi, en commémoration de cette journée mondiale de judo, nous souhaitons beaucoup de lumière, abondamment de lumière purificatrice pour ce beau et verdoyant pays .»

Il a, par ailleurs, profité de l’occasion pour rappeler aux pratiquants les origines et les  bienfaits du judo. Selon lui, le judo sport royal est un art martial qui tire ses racines du jujitsu asiatique voire japonais. Il  signifia par essence japonaise la voie de la souplesse ou de la non-résistance. C’est un sport en même temps un art qui se pratique débout et au sol, un sport olympique, une discipline scolaire et universitaire. Il se pratique  aussi dans un lieu appelé dojo qui signifie « lieu où l’on étudie la voie ». « Le do du judo est spirituel.  Il exprime les racines zen de la spiritualité japonaise. D’où les rites du salut observés au judo, au karaté et à l’Aikido », a-t-il expliqué.